Il paraîtrait...

jeudi 10 juillet 2014

- que les plantes entendent. Ne lisez pas ce qui suit à haute voix, votre ficus pourrait nous écouter. Des chercheurs l’ont démontré ! Les plantes sont capables de mettre en place des mécanismes de défense face aux insectes quand elles entendent l’enregistrement sonore des vibrations de leurs prédateurs, ce bruit qu’ils font quand ils dégustent leurs feuilles. Ce seul son suffit aux plantes pour produire une substance chimique qui repousse les créatures affamées. Vous voyez le truc, vous sentez l’évolution de la chose ? Vous avez vu le film, La petite boutique des horreurs ? Elles vont toutes nous écouter, puis commencer par nous intoxiquer quand on les touchera, puis elles finiront par lancer des petits jets de liquide acide, voire nous croquer tout entier. Il faut se méfier de l’eau qui dort, d’accord, et certes même, mais méfions-nous surtout de tout, c’est plus prudent.

- que des chercheurs français du CNRS et de l'Université de Bordeaux sont parvenus à observer les effets de l'anxiété sur l'écrevisse. Tu parles ! Ils ont été bernés, je vous le dis ! L'anxiété est une appréhension liée à l'imminence d'un événement dangereux ou fâcheux et plus largement des événements à venir lorsqu'il s'agit d'une pathologie. La définition nous convient à tous ? Les chercheurs français ont exposé les crustacés à un champ électrique. Et puis, labyrinthe aquatique, observation, groupe témoin. Le groupe des écrevisses soumises au champ électrique est resté en retrait. Les chercheurs pensaient les étudier alors que ce sont les écrevisses qui les observaient du coin de l’œil. A l’heure à laquelle j’écris ces lignes, les écrevisses ont peut-être déjà pris le contrôle du cerveau des scientifiques et les téléguident. Il faut se méfier de l’eau qui dort, d’accord, et certes même, mais méfions-nous surtout de tout, c’est plus prudent.

- qu’elle s’appelle FW13. Et dans le genre fourbe, elle se pose là. Voyez la sournoiserie de cette FW, jusqu’à s’appeler 13 pour faire flipper les triskaïdékaphobes. Derrière ce nom de code, se cache une tomate couleur miel, dont on pourrait ne pas se méfier au premier abord. Mais, voyez l’hypocrite, elle ne pourrit pas, elle confit doucement. Au goût, c'est comme manger de la confiture. Certains les nomment les légumes de demain, ces artichauts dont on mangerait enfin les feuilles, ces patates pourries qui se transformeraient seules en frites, ces carottes qui s’auto-râperaient, et ces tomates qui ne pourriraient jamais ! Personne ne se rend compte que c’est une question de pouvoir ? On va se faire manger ! Il faut se méfier de l’eau qui dort, d’accord, et certes même, mais méfions-nous surtout de tout, c’est plus prudent.