Chacun y cotisait selon ses moyens et recevait selon ses besoins de santé. C’est l’avènement d’une ASSURANCE pour les salariés et d’une ASSISTANCE pour les plus pauvres qui recevront des prestations minimales.
Pour Soins coordonnés, le désengagement de la Sécurité sociale est une atteinte à l’accès et à l’égalité des soins et va immanquablement accroître les inégalités sociales de santé.
La création de plafonds et de planchers de remboursements avalisent le fait que les pouvoirs publics sont en droit de limiter par décrets les soins reçus par un malade en fonction d’une logique économique sans prendre en compte ses besoins de santé.
Les garanties apportées à chaque malade ne sont désormais plus universelles et dépendent des branches professionnelles pour les salariés et des ressources personnelles pour les autres (retraités, jeunes, sans emplois, libéraux). Ces niveaux de garantie deviennent par suite dépendants d’aléas économiques et du chômage.
Il n’y a pas de fatalité au désengagement de la sécurité sociale et au recul de la solidarité. Ainsi que le préconise D. Tabuteau, « il faut entreprendre une reconquête de la Sécurité sociale » d’autant que la France dispose grâce à un haut niveau d’équipement et aux compétences de ses professionnels de santé des moyens pour soigner les malades dans de bonnes conditions.
Réorganisons, recentrons l’hôpital sur ses missions premières de prise en charge des malades complexes ou très techniques, développons en ville des prises en charge pluriprofessionnelles des malades chroniques et des personnes âgées, mettons à disposition des professionnels des recommandations applicables, développons la prévention, etc.
Tout est à faire. Tout est possible.
Contacts :
- contact@soinscoordonnes.fr
- Peggy Wihlidal – 06 26 03 00 83 - p.wihlidal@soinscoordonnes.fr
- Martial Olivier-Koehret – 06 18 45 90 36 - m.olivierkoehret@soinscoordonnes.fr
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