Le propre du chercheur est de vouloir quelque chose qu’il n’a pas. Il tente d’obtenir ce qu’il veut à coup d’actions volontaires et de stratégies, cherchant ainsi à déjouer le destin. L’éveil n’est pas le résultat d’une technique ou d’un long chemin parcouru avec succès. Il n’est pas non plus le résultat d’actes volontaires. Le volontarisme de l’ego est une entrave à l’éveil. L’éveil est le résultat d’un abandon total, d’un dépouillement complet de toutes croyances à propos de soi. La réalisation que JE SUIS est la vérité ultime, au-delà de tous concepts.
Cette phrase : « Il n’y a rien à faire pour s’éveiller car nous le sommes déjà » est totalement vraie. Nous sommes tous éveillés. L’éveil est parfois vécu en conscience, mais souvent il ne l’est pas. Une partie de la confusion vient du fait qu’il nous est difficile de distinguer ce que nous sommes de ce que nous expérimentons. L’identification aux expériences génère cette illusion. Pour se désidentifier, il ne s’agit pas de faire mais de VOIR… de voir le jeu du mental et de réaliser à quel point il nous détourne de la vérité. Souvent lorsque l’illusion est vue, un immense fou rire jaillit ! Les constructions mentales s’effondrent.
Tant que les illusions qui nourrissent l’ego n’ont pas été vues, nous sommes habités par deux maîtres, l’Être et l’ego. Pour retrouver l’Unité, c’est à partir de notre espace Source que des actions seront initiées afin de se libérer de l’emprise d’un ego souffrant et d’un mental indiscipliné. Issue de la non-action, la principale action à accomplir est un mouvement de la conscience qui se retourne sur elle-même, afin de se reconnaître et d’identifier les phénomènes mentaux agissant à sa place. Gratitude d'Être et de rayonner son immense Beauté,
Claudette Vidal (source : son blog)