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SOMMEIL: Se réveiller la nuit ou ne pas dormir, mêmes conséquences – Sleep Medicine

Publié le 09 juillet 2014 par Santelog @santelog

SOMMEIL: Se réveiller la nuit ou ne pas dormir, mêmes conséquences  –  Sleep MedicineLes effets d’un sommeil interrompu peuvent être aussi néfastes que l’absence de sommeil, expliquent ces chercheurs qui établissent ici un lien de causalité entre des interruptions trop fréquentes du sommeil et une réduction des capacités cognitives, de l’attention ainsi qu’une détérioration de l’humeur. Les chercheurs ont découvert que le sommeil interrompu équivaut à une durée de 4 heures de sommeil…Conclusions dans la revue Sleep Medicine.

Alors que le sommeil de nombreux parents est perturbé, plusieurs fois par nuit, cette étude

Contribue à expliquer pourquoi, de nombreux parents se sentent encore plus fatigués au matin, que dans la soirée, avant de se coucher. L’étude révèle que l’effet des perturbations des différentes phases du sommeil est aussi important que celui du manque de sommeil. Bref, mal dormir, c’est comme ne pas dormir du tout.

Alors que de précédentes études ont déjà montré l’association entre éveils nocturnes et troubles de l’humeur et de l’attention, ici, le Pr Avi Sadeh et son équipe de l’Université de Tel Aviv (TAU), directeur également du centre du sommeil, établissent ici un lien de causalité entre les interruptions du sommeil et des capacités cognitives réduites, même lorsque ces interruptions nocturnes ne durent que quelques minutes. Cette perturbation du rythme naturel du sommeil suffit à impacter non seulement la vigilance diurne, mais aussi l’humeur et l’équilibre émotionnel.

L’étude menée a été menée sur des étudiants bénévoles de TAU don les habitudes de sommeil ont été suivies au domicile à l’aide de petits bracelets portables «  trackers de sommeil  ». Les participants ont fait une première nuit normale de 8 heures, puis, la nuit suivante, ont été réveillés à 4 reprises par des appels téléphoniques et ont dû accomplir une courte tâche sur ordi avant de pouvoir se rendormir. Le jour suivant leur vigilance, leur attention et leur humeur ont été évaluées.

Une seule nuit perturbée suffit ! L’expérience démontre le lien direct entre la perturbation du sommeil et celle de l’attention, de l’humeur et de la capacité d’apprentissage. Si une nuit entraine déjà ces effets, les auteurs indiquent qu’ils s’accumulent aussi et que «  le prix à payer  » par les jeunes parents est donc «  énorme  ». Au-delà des effets physiques, les jeunes parents pourraient jusqu’à développer des sentiments négatifs envers leurs enfants.

Autre implication, ce sont surtout les troubles du sommeil chez l’enfant, qui, à l’issue de la petite enfance vont entrainer ces éveils des parents. L’équipe travaille donc déjà sur le sujet, afin de réduire les effets néfastes de la perturbation du sommeil chez les parents.

Source: Sleep Medicine 2014 DOI: 10.1016/j.sleep.2014.03.016

Effects of one night of induced night-wakings versus sleep restriction on sustained attention and mood: a pilot study


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