1. Près de 7 millions de personnes ont un besoin urgent d'aide humanitaire, d’assistance et de nourriture : soit plus des deux tiers de la population du pays, une situation qui pourrait s’aggraver d’ici la fin de l’année.
2. 1.5 million de Soudanais du Sud ont fui leur foyer et près de 400.000 se sont réfugiés les pays voisins : l’Ouganda, l’Ethiopie et le Kenya en quête de sécurité depuis le déclenchement du conflit en décembre 2013.
3. 34% : C’est le taux global de malnutrition aigüe (qui reflète l’état nutritionnel d’une population) dans la zone de Leer (Etat Unity ) : Ce sont des taux dramatiquement élevés et le signe d’une crise nutritionnelle grave. Le seuil d’urgence est fixé à 15%.
4. 50 000 enfants sont menacés de mourir de malnutrition tandis que des dizaines de milliers pourraient être victimes du choléra, de la rougeole, de la pneumonie et d’autres maladies si la réponse humanitaire n'est pas augmentée de façon significative (OCHA). Pourtant les enfants victimes de sous-nutrition n’ont généralement besoin que de 6 à 8 semaines de traitement pour être en bonne santé.
5. Près de 2 200 cas de choléra ont été signalés à travers le pays et 54 se sont avérés mortels. Si la propagation de l’épidémie a ralenti quelque peu, les équipes d’Urgence doivent désormais concentrer leurs efforts sur l’intégration d’une réponse d’urgence dans la stratégie globale d’aide au Soudan du Sud.
En 2013, les équipes d’Action contre la Faim ont traité quelque 27 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë tout en facilitant l’accès aux soins pour 45 000 personnes, et à l'eau potable et à des structures d’assainissement à plus de 189 000 personnes. Elles ont également aidé 80 000 personnes à retrouver leur autonomie. La crise au Soudan du Sud n’en est qu’à ses débuts, et, malheureusement, ne fera que s’aggraver.
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