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Paul Mazursky nous a quittés

Par Mickabenda @judaicine
Il était notre Fellini américain. Il va me manquer énormément, a écrit sur Twitter son ami, le réalisateur Mel Brooks, le décrivant comme « l’un des plus talentueux réalisateurs et scénaristes à avoir jamais fait des films Paul Mazursky a réalisé une quinzaine de films, des comédies douces-amères sur Les Choses De L’Amour, titre de l’une de ses oeuvres, ou sur la grandeur et décadence de la vie américaine, comme dans Le Clochard De Beverly Hills, avec Nick Nolte et Bette Midler. Mais c’est surtout sa Femme libre, film phare de la cause féministe, qui avait frappé les esprits en 1978 Pur produit du Brooklyn juif de l’avant-guerre, il était né Irwin Mazursky le 25 avril 1930, dans une famille modeste new-yorkaise. Le spectacle deviendra sa voie pour s’en sortir. Acteur déjà durant ses études, il débute sur scène où un jeune Stanley Kubrick le remarque, l’engageant comme vedette de son premier essai, le longtemps invisible film de guerre Fear and Desire (1953). Six ans plus tard, il file en Californie avec femme et fille pour y percer comme gagman et scénariste à la TV, son physique rondouillard limitant ses ambitions d’acteur. Actif comme acteur, il multiplie les apparitions tant sur le grand écran (L’Impasse de Brian De Palma, The Majestic de Frank Darabont) que sur le petit (Les Sopranos, Curb Your Enthusiasm). Mais c’est avec un documentaire sur un pèlerinage juif en Ukraine, Yippee (2006), que se clôt réellement la carrière de cet observateur ironique de son temps, plus ambitieux et attaché à ses racines qu’il n’y paraît. Il était notre Fellini américain. Il va me manquer énormément, a écrit sur Twitter son ami, le réalisateur Mel Brooks, le décrivant comme « l’un des plus talentueux réalisateurs et scénaristes à avoir jamais fait des films Paul Mazursky a réalisé une quinzaine de films, des comédies douces-amères sur Les Choses De L’Amour, titre de l’une de ses oeuvres, ou sur la grandeur et décadence de la vie américaine, comme dans Le Clochard De Beverly Hills, avec Nick Nolte et Bette Midler. Mais c’est surtout sa Femme libre, film phare de la cause féministe, qui avait frappé les esprits en 1978 Pur produit du Brooklyn juif de l’avant-guerre, il était né Irwin Mazursky le 25 avril 1930, dans une famille modeste new-yorkaise. Le spectacle deviendra sa voie pour s’en sortir. Acteur déjà durant ses études, il débute sur scène où un jeune Stanley Kubrick le remarque, l’engageant comme vedette de son premier essai, le longtemps invisible film de guerre Fear and Desire (1953). Six ans plus tard, il file en Californie avec femme et fille pour y percer comme gagman et scénariste à la TV, son physique rondouillard limitant ses ambitions d’acteur. Actif comme acteur, il multiplie les apparitions tant sur le grand écran (L’Impasse de Brian De Palma, The Majestic de Frank Darabont) que sur le petit (Les Sopranos, Curb Your Enthusiasm). Mais c’est avec un documentaire sur un pèlerinage juif en Ukraine, Yippee (2006), que se clôt réellement la carrière de cet observateur ironique de son temps, plus ambitieux et attaché à ses racines qu’il n’y paraît.

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