La taxe de séjour, placée actuellement au coeur d'un débat national, a rapporté 5,5 millions d'euros aux collectivités l'an dernier. Une manne financière réinvestie dans le tourisme
En séjournant à La Rochelle, les touristes contribuent au développement de la cité. Ils ont payé 828 000 euros de taxe de séjour à la Ville l'an dernier© PHOTO ARCHIVES XAVIER LÉOTY
La taxe de séjour, payée par les touristes qui séjournent à l'hôtel, au camping, en meublé, en gîte et même sur leur bateau au port de plaisance, représente une manne financière importante au financement du tourisme, en Charente-Maritime.
L'an dernier,le montant collectés par les communes, Communautés de communes et Communautés d'agglomération s'est élevé à 5 millions d'euros. S'y ajoute la taxe additionnelle de 10% que prélève le Conseil général de la Charente-Maritime, pour un total de 5,5 millions d'euros. A titre de comparaison, en 2008, c'était 3,8 millions d'euros.
La loi prévoit que l'argent collecté soit affecté aux offices de tourismes, lorsqu'ils sont sous statut d'établissement public industriel et commercial, ainsi qu'à différentes actions et différents équipements favorisant le tourisme.
Une hausse de la taxe de séjour permettrait sans doute aux collectivités d'engranger davantage de recettes. Mais les professionnels de l'hôtellerie-restauration s'y opposent, en Charente-Maritime comme ailleurs, par crainte de perdre une partie de leur clientèle.
Un sujet sensible. La Charente-Maritime est, en nuitées, le deuxième département touristique de France derrière le Var.
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