Vapeurs sur la ville
Qui, du conducteur ou du piéton,
s’empoisonne le moins ?
Le Grenelle de l’environnement a survolé la question de la qualité de
l’air. Dommage. Lorsqu’on circule en ville, on a souvent la désagréable
impression de respirer uniquement des gaz d’échappement. Et en
entendant des citadins éternuer, toussoter, se plaindre de maux de
tête, on peut se demander si le rhume des foins suffit à tout
expliquer. L’été arrive et la chaleur va encourager les pics de
pollution. A Paris, un énorme ballon (6 000 m3 d’hélium)
installé au-dessus du parc André-Citroën (1) indique, de nuit, la
qualité de l’air ambiant et celle à proximité des grands axes grâce à
un dégradé de cinq couleurs allant du vert au rouge. Ainsi,
aujourd’hui, l’air devrait être médiocre dans la capitale. Peut-on essayer collectivement de l’améliorer, en abandonnant la
voiture pour les transports en communs ou le vélo (même si pédaler
derrière un bus reste une expérience suffocante) ? Comme il faut bien
se déplacer, hit-parade des différents moyens de locomotion qui
s’offrent aux urbains. Du pire au meilleur. MARIE-JOËLLE GROS-Libération 20/05/08-Suite...
(1) Un partenariat entre la société Aérophile, la mairie de Paris et Airparif, soutenus par le groupe Banque populaire.