A Brest, L’association Vivre la rue a créé « Au coin d’la rue », un lieu culturel de rencontre, un espace attractif créateur de lien social dans un quartier populaire historique, celui de Recouvrance. Une épicerie de produits bio et une boutique d'artisanat solidaire sont venues enrichir ce lieu. « On est à l'écoute, et on fait en sorte de compléter l'offre et d'enrichir les services » détaille Mireille Cann, responsable du projet. Et ça fonctionne ! Plus de 150 personnes d’âge et de condition sociale variés fréquentent l'endroit chaque semaine pour rompre l’isolement, dont les deux doyennes du quartier âgées de plus de 85 ans... « Toit et moi » A une centaine de kilomètre de là, à Lannion, 6 étudiants de l’ITES (Brest) et le directeur de l’association Domicile Action Trégor ont eu à cœur de placer les habitants au centre d'un projet de réhabilitation solidaire de logements nommé « Toit et moi ». Concrètement, une famille est aidée dans la rénovation de son logement. Elle acquiert tout d'abord des techniques de bricolage avant de réaliser les travaux d'embellissement. Et à son tour, elle ira par la suite prêter main forte à un autre projet. Trois chantiers ont déjà eu lieu en moins d'un an. Ces deux exemples bretons le prouvent. Il est possible, par le partage, de faire reculer la solitude dans notre pays. Encore faut-il en avoir les moyens... Car ces actions, parfois toutes simples, ont un coup. Mais à leur échelle, elles permettent de contribuer à ce que Solidarité rime encore avec Humanité.
Pratique.
Sur le web, 1000 projets contre la solitude proposés par la Fondation de France.