Il y a la queue de la Cordillère, et les plaines battues par un vent qui s’arrête rarement, il y a les arbres qui poussent de travers, et les guanacos un peu partout, la solitude du bout du monde, la poussière des routes. Il y a surtout ces ruisseaux encaissés qui ne paient pas de mine, mais qui contiennent des parpaings invraisemblables, qu’on pêche tranquille en laissant le pick-up au bord de la route. Le soleil brille, c’est l’été patagon.