Il est toujours là! Depuis qu’il a dépassé la barre des 30 ans qui s’avère souvent fatidique pour les tennismen de haut niveau, on se demande si Roger Federer ne devrait pas ranger les raquettes définitivement. Mais c’est bien mal connaître le monde de la petite balle jaune et le talent dantesque de « Rodgeur ». Si le Suisse n’est plus aussi dominateur qu’il l’a été par le passé, lorsqu’il foule le gazon londonien, presque rien ne lui résiste. Il faut se souvenir qu’il avait remporté l’édition 2012 face à l’idole locale, Andy Murray, avant de redevenir numéro 1 mondial. Il faut également rappeler que Federer va disputer sa neuvième finale sur le Centre Court et que pour le moment seul Rafael Nadal en 2009 a réussi à le faire trébucher sur le tapis vert britannique. Face à lui, aujourd’hui, Novak Djokovic qui souhaite absolument conjurer le sort qui le touche depuis quelques moments maintenant, la défaite en finale de Grand-Chelem. En effet, Nole reste sur 3 défaites sur les 4 dernières finales de tournoi majeur qu’il a disputé. Néanmoins, malgré la régularité de Djokovic en Grand Chelem, avec trois finales par an au cours des trois dernières saisons, Federer a une longueur d’avance dans ce match pour le titre à Wimbledon. Très costaud depuis le début de la quinzaine, comme lorsqu’il a écarté sereinement les menaces Wawrinka et Raonic, le Suisse paraît mieux armé pour décrocher un 18e sacre majeur. Et pourquoi pas voir dans cette finale, un duel à distance entre Becker et Edberg, entraîneurs des deux protagonistes du jour et éternels rivaux à Londres à la fin des années 80!