En ce samedi nuageux j’arrive à Beauregard sur le son new wave des We Have Band et je sors direct le kway. Oui ce 2ème jour sera une succession d’averses plus ou moins intenses, on sort les parapluies, on les replie, on porte la capuche et surtout on porte les bottes, mais ce ne sera pas le deluge prévu par la météo comme nous avions vécu 2 ans auparavant.
Bref, passons sur cette longue parenthèse pluvieuse, traversons la paille et les copeaux pour découvrir le set énergique des californiens de Foster the people qui nous livre une pop bien lissée et quelques morceaux plus rock pour un show sans surprise mais qui dégourdit mes jambes.
Foster the people à Beauregard 2014 par OuestFranceFR
Scène 2 le sexy Angus et la douce Julia, accompagnés de 3 musiciens et d’un décor intimiste, entrent en scène et enchaînent leur musique folk arrangée pour l’occasion pour nous transporter durant 1h. La voix sensuelle de Julia appuyée par celle plus discrète d’Angus sont d’une douceur ! Il faut attendre le single « Big Jet Plane » aux délicats arrangements pour que le public ose chanter. Ce duo est la belle surprise de ce festival quelque peu gâchée par un public dissipé et bruyant. Un special titre du couple relou à ceux qui ont choisi ce moment pour s’expliquer sur une vieille histoire d’infidélité (grrrr).
Pas motivée, je passe par le bar avant d’aller voir Vanessa. Tiens de loin ça sonne bien et ça chante pas si mal, tiens elle porte une tenue punk rouge noir et tête de mort, tiens Benjamin Biolay est là !!!! J’avoue c’est un agréable concert, les arrangements à la Biolay enjolivent les classiques de Vaness ainsi que les nouveautés dont le duo avec chéri chéri. Eh oui je danse ! Gangan censurera certainement cette partie de l’article !! Autre icone, Paul Weller enchaine scène 2 avec ce son anglais aux riffs un peu fade mais pour une fois c’est trop vieux pour moi
Nuit, musique, entrée et c’est parti pour le plus beau voyage trip hop electro que j’ai fait depuis longtemps ! Je mets environ 40 secondes à entrer dans le concert. Selon les morceaux, c’est apaisant : les yeux se ferment et s’ouvrent ou c’est oppressant : les instru et les images nous emportent dans un monde qui subit violence, surconsommation, soumission. Mais ce soir le temps s’est arrêté, c’est planant !! Portishead c’est juste beau et un de mes meilleurs moments du festival toutes éditions confondues. Merci John !
Encore perchée je veux voir ce que donnent nos frenchies de Fauve depuis le temps que j’entends le tapage autour de ce groupe ! Ils prennent une revanche sur le flop de leur dernier passage à La Gloriette, endroit caennais très mal adapté pour eux, le son était catastrophique. Le son est bon l’éclairage sublime l’ensemble, le groupe partage son énergie très aisaiment. Mais il pleut sous mon parapluie, mon kway humidifie mes épaules, la pluie gagne sur ce coup, je rentre, demain il fera sec !