En BD, on pouvait autrefois débuter avec un niveau modeste, la concurrence était faible, et l’on se perfectionnait au fil des productions en autodidacte. Aujourd’hui, les loisirs, la possibilité de consacrer du temps et de l’argent à cette formation à la bd, fait que l’on voit arriver sur le marché une foultitude de jeunes, d’une grande maitrise technique, et, règle de l’offre et de la demande, et aussi des rapports de force existant avec les éditeurs, ces salaires baissent. C’est un peu comparable à la situation de ces métiers que nos parents et grands-parents ont exercé avec le certificat d’étude, et pour lesquels un master est aujourd’hui requis.