Chaque volontaire était âgé de 18 à 65 ans et fournissait des échantillons de selles. Aucun n’avait pas pris d’antibiotiques dans les 3 derniers mois et n’était, au moment de l’étude, sous traitement médicamenteux.
L’analyse par biologie moléculaire des fèces montre des réductions significatives dans les taux de plusieurs genres bactériens communs aux 3 groupes d’individus pour les patients obèses et diabétiques de type 2, en comparaison des patients de poids sain. Ces diminutions allaient de 4.2 à 12.5% en cas d’obésité et de 10 à 11.5% dans le cas d’un diabète de type 2.
Par ailleurs, des sous-analyses révèlent que le décompte bactérien était aussi associé à plusieurs variables métaboliques. Ainsi, le BMI et l’hémoglobyne glycatée influençaient les concentrations d’une des espèces bactériennes parmi les plus abondantes: les Firmicutes. Le tour de taille et l’hémoglobyne glycatée affectaient les Bifidobactéries et certains types d’Actinobactéries.
Enfin, le poids corporel et la glycémie à jeun influençaient significativement le Clostridium leptum. L’étude ne parvient cependant pas à répondre à la question de savoir si ces modulations de l’écosystème du microbiote sont la cause de l’obésité et du diabète de type 2, ou la conséquence.
Référence : ICE/ENDO 2014 – Chicago, du 21 au 24 juin 2014
Source : Food in action, Nicolas Rousseau, diététicien-nutritionniste
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