Ne me dites pas que nous entamons la dernière journée de l'édition 2014....
J'en suis renversée, bouleversée.. à dire vrai, toute retournée..
Tandis que nos hôtes, s'en sont, en grande partie, eux aussi retournés...
Pallions ce désarroi momentané par un survol des perspectives de la journée. Tout porte à croire que le Festival s'achèvera en apothéose...
Rendons- nous dès 10 heures en la Cour des Adhémar pour une rencontre avec Clémentine Vidal-Naquet, intitulée, Le lien conjugal pendant la grande guerre, animée par Karine Papillaud. En mire, vous vous en doutez, les correspondances échangées par des millions de couples séparés, avant-première de la publication, en octobre, auprès des Editions Robert Laffont, de l'ouvrage de CVN, Correspondances conjugales, 1914-1918.
Fanny Cottençon incarnera, à 12h15 (Cours Sévigné) la dramaturge et diariste, Marie Lenéru, tandis que le Jardin du Mail, proposera - au même moment - 12 h30 - (grrrr) - la correspondance de captivité de Jacques Rivière librement adaptée par Anne Rotenberg, avec Nora Krief et Eric Masse.
Nous ne manquerons pour rien au monde, le portrait de Guillaume Apollinaire par Laurence Campa - rencontre à 14h30, en la Cour des Adhémar, orchestrée par Karine Papillaud, ni la source d'inspiration que représente la grande guerre pour l'écrivain, Véronique Olmi, chère à notre blog et à son poignant roman, La nuit en vérité (billet de faveur en vitrine du blog) ; rencontre à 15h30 en cette même cour des Adhémar.
Les spectacles de la Collégiale, mettront en scène Marie Curie (incarnée par Caroline Proust), à 19 heures et les vagues de calomnies que son éligibilité à l'Académie des Sciences suscita (adaptation libre d'Anne Rotenberg et de Nathalie Huchette) et le final de 22 heures, les célèbrissimes Lettres à Lou (as Louise de Coligny-Châtillon) qu'Apollinaire écrivit depuis les tranchées. Librement adaptées par Laure Campa, les lettres seront parées des voix et chants de Gérard Desarthe Nathalie Dessay, avec Philippe Cassard, pour l'accompagnement au piano
Quand je vous parle d'apothéose..
Votre dépêchée, bouleversée
Apolline Elter
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