The Flash (2014) // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Après le succès d’Arrow, The CW s’est dit que ce serait une bonne idée que d’adapter un autre DC Comics et ce sera donc The
Flash. Toujours en compagnie de Greg Berlanti (Arrow) et Andrew Kreisberg (Arrow), ce premier épisode ne pouvait être
qu’une totale réussite. Si dans l’ensemble j’ai passé un agréable moment (souvenir des bonnes années Smallville), je dois avouer que je reste aussi un peu septique. Le problème
ce n’est pas Barry, bien au contraire, mais tout ce que la série a ajouté autour de lui. Cette petite équipe a tout d’une sorte de remix discount des X-Men et puis Harrison Wells
a déjà tout du Professeur Xavier de la série. Sauf que voilà, le problème c’est que ce n’est pas vraiment ce que j’avais envie de voir. J’aurais peut-être préféré voir Barry apprendre à se servir
de ses pouvoirs, surtout que la mise en scène de David Nutter (qui avait déjà officié sur les pilotes de Arrow et de Smallville) est bonne et
adopte un style visuel bien à lui, très proche de ce que l’on peut attendre d’une série tirée d’un comics. Il y a donc derrière ce premier épisode l’esprit bande dessinée avec une approche
stylistique qui me plaît bien. Mais au delà de ça, j’ai peur. Car bien que j’ai passé un bon moment, le téléspectateur ne peut s’empêcher de sentir qu’il manque un truc.
Les aventures de Barry Allen, devenu Flash : un super-héros doté d'une vitesse extraordinaire.
Puis il y a toute cette histoire d’organisation à laquelle Barry participe. J’ai trouvé ça assez mauvais. Le souci c’est que l’on n’a pas vraiment envie de voir Barry évoluer dans un truc qui semble tout reprendre de X-Men, même le fait qu’il est maintenant une sorte de mutants (nouvelle génération). Je crois bien que le pire c’est le cliffangher. Ai-je vraiment envie de savoir quelles sont les motivations de Wells ? Je dois avouer que je n’en ai strictement rien à faire de ce personnage alors que j’apprécie la relation entre Joe West et Barry Allen. Une relation qui, sans être parfaite, apporte un peu de légèreté. Sans compter que je suis heureux de voir qu’il est maintenant au courant de ce que Barry peut faire, apportant à The Flash un atout nécessaire pour la suite de ses aventures. Et puis il y a Iris West, la fille des rêves de Barry. C’est un peu la Laurel de la côte ouest. Enfin, en tout cas c’est ce que j’ai pu ressentir. Pourquoi pas si The Flash ne tombe pas dans la romance bateau façon The CW. Finalement, ce premier épisode n’est pas aussi sensationnel qu’il aurait pu être. A trop vouloir en faire la série se brûle déjà une aile. Dommage.
Note : 6/10. En bref, si le plaisir reste entier, le côté X-Men du pauvre me désole et c’est bien dommage.