genre: science fiction
année: 1958
durée: 1h20
l'histoire: Dans une base privée, il se produit deux choses simultanément: l'armée va prendre le contrôle de la fusée qui est supposément capable de se rendre sur la lune et la police cherche deux prisonniers évadés. Mais Dirk Green ne veut pas laisser sa fusée aux mains du gouvernement, alors il recrute les deux évadés et se prépare à s'envoler lorsque son partenaire et sa fiancée montent à bord, question de voir ce qui se passe. Nos cinq compagnons d'infortune vont dès se retrouver sur la lune, confontés à des hommes rochers et des femmes, ainsi que d'autres surprises.
la critique d'Alice In Oliver:
Suite du cycle consacré aux films de science fiction américains des années 1950 avec Missile to the Moon, réalisé par Richard E. Cunha en 1958. A la même époque, et dans un contexte de Guerre Froide, donc de grande tension politique et économique, les Américains sont terrorisés par une possible guerre nucléaire, mais pas seulement. En effet, le gouvernement de l'époque maintient sa population dans la peur: une invasion communiste est possible.
Pire encore, de nombreux témoignages évoquent l'existence d'une mystérieuse zone: la zone 51 et des OVNI seraient régulièrement présents dans le ciel.
Une invasion extraterrestre est donc possible. La seule question est: d'où peuvent provenir ces aliens belliqueux ? Finalement, la plupart des films de science fiction des années 1950 tentent de répondre à cette question. Mars et Vénus restent les destinations privilégiées.
Mais à l'époque, l'astre lunaire n'a pas encore été visité. Qu'à cela ne tienne, dans Missile to the Moon, l'intérêt se focalise justement sur les grands mystères de la Lune. Pour l'anecdote, ce nanar de science fiction est sorti récemment (en 2012) dans un coffret dvd de quatre films, en compagnie de Mutiny in outer Space, De la Terre à la Lune et de Project Moonbase.
Missile to the Moon est aussi connu sous le titre en français de Fusée pour la Lune. Le scénario est de facture classique et n'est pas sans rappeler un autre nanar moisi, à savoir Cat Women on the Moon. Attention, SPOILERS ! Dans une base privée, il se produit deux choses simultanément: l'armée va prendre le contrôle de la fusée qui est supposément capable de se rendre sur la lune et la police cherche deux prisonniers évadés. Mais Dirk Green ne veut pas laisser sa fusée aux mains du gouvernement, alors il recrute les deux évadés et se prépare à s'envoler lorsque son partenaire et sa fiancée montent à bord, question de voir ce qui se passe.
Nos cinq compagnons d'infortune vont dès se retrouver sur la lune, confontés à des hommes rochers et des femmes, ainsi que d'autres surprises. D'ailleurs, puisqu'il est question (soi-disant) de surprises, Missile to the Moon n'est finalement qu'une copie avariée de Cat Women On the Moon (que j'ai déjà cité). Là aussi, le film possède son lot de révélations.
Oui, il y a bien une vie extraterrestre sur notre astre lunaire. En l'occurrence, la Lune est habitée par des femmes, qui plus est, de véritables bimbos. Ce qui donne sacrément envie de visiter notre satellite hélas désertique.
Malheureusement, la Lune est aussi un endroit hostile. Preuve en est avec ces créatures qui ressemblent davantage à des grosses crottes géantes. Toutefois, l'attraction principale de Missile to the Moon reste son araignée géante (et en plastique) de service.
Vous l'avez donc compris: Missile to the Moon n'est rien d'autre qu'un très gros nanar qui a bien souffert du poids des années. Et l'interprétation (pour le moins insignifiante) n'arrange rien à l'affaire. Cependant, ce long-métrage de science fiction reste très agréable à regarder, à condition de le prendre pour ce qu'il est, donc une série B de science fiction complètement fauchée, kitsch et terriblement ringarde.
note: 03/20
note nanardeuse: 16/20
Missile to the moon - trailer par apparitor