Les néologismes de Jacques Brel sont nombreux. En voici quelques-uns, qui font d’un substantif un verbe conjugué :
C’était au temps où Bruxelles bruxellait.
L’escalier colimaçonne.
Je me suis derriérisé.
Les bigotes qui cimetièrent à petits pas.
Et il y en a beaucoup d’autres. Et il y a aussi beaucoup de chanteurs qui en font autant. Par exemple, Loïc Lantoine qui dit « je me détruie... je décadence... je désastre », ou le groupe Volumatik qui prétend que « les facteurs ça facte (…) les moniteurs ça monite » (cliquer sur la photo pour voir le clip de Volumatik).
On aurait tort assurément de mettre l’art de la néologie dans le même sac que l’oenologie, bien que l’une soit presque l’anagramme de l’autre. Et je vous invite à le prouver en brélisant des mots qui deviendront des verbes. Il suffira de trois propositions (principale, subordonnée ou indépendante, comme vous voudrez), chacune contenant un de ces néologismes, et que vous posterez dans les commentaires ci-dessous.
Exemple :
Cette année, je vais m’estivaler au bord de la mer ; ça me changera des supermarchés qui requinent mon porte-monnaie tout le reste du temps, et au retour, je n’aurai qu’une envie : me revacancer.
C’est à vous main tenant. Merci.