L'Epistolière se lèvera tôt, ce samedi 5 juillet, qui accueillera son traditionnel petit déjeuner, écho du Festival et d'un invité particulièrement prestigieux, Jean-Pierre Guéno.
Nous avons annoncé le rendez-vous, à plusieurs reprises sur ce blog.
Spécialiste de la correspondance des Poilus - notamment - Jean-Pierre Guéno est - notamment - le commissaire de l'exposition "Entre les lignes et les tranchées" actuellement vedette du Musée des Lettres et manuscrits ( Paris, bd Saint-Germain)
Belgo-franco-suisse, la tablée réunira quelque 15 commensaux, animée d'un vif intérêt pour deux rencontre et lecture du jour, autour de notre invité:
- à 10 heures (Cour des Adhémar) rencontre animée par Karine Papillaud : 1870-1914, Le chaudron de l'Apocalypse
- à 12h15 (Cours Sévigné) Belle époque? Le chaudron de l'Apocalypse, texte librement adapté par Jean-Pierre Guéno, incarné par Jacques Frantz et disponible auprès des Editions Triartis:
Fustigeant la désinformation savamment orchestrée qui envoya des millions de soldats se tuer au front, Jean-Pierre Guéno voit dans un nationalisme monté de toutes pièce, l'odieuse attitude coloniale et l'iniquité des partages, les ingrédients-germes d'un conflit inéluctable: "(...) il suffit de jouer aux apprentis sorciers, de créer une nouvelle potion magique, avec un gros bouquet de nationalisme, quelques pincées d'ostracisme, quelques décilitres de populisme, quelques mesures d'antisémitisme: avec trois armes secrètes pour faire monter la sauce nationaliste dans les deux camps: l'école, l'armée et les médias." (d. Triartis, juillet 2014)
La journée se poursuivra, magique, nourrie des portraits de Winston et Clémentine Churchill, de leurs" Intimités publiques" (Jardin du Mail, 12h30) , de Charles Péguy (14h30 - Cour des Adhémar) , de Georges Clémenceau ( 15h30 - Cour des Adhémar - rencontre avec jean-Noël Jeanneney, animée par Karine Parillaud et 19 heures, lecture en la Collégiale - Clémenceau, dans la peau d'un tigre, avec Bruno Abraham-Kremer (texte adapté par Pierre Tre-Hardy) et de Marcel Proust, Les bruits du monde, (22 heures, en la collégiale) et d'une correspondance avec sa voisine, Madame Williams, librement adaptée par Anne Rotenberg et Gérald Stehr, avec Micha Lescot.
AE
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