Si l’an dernier Revolution faisait partie des plus grosses déceptions de la saison, cette année c’est tout le contraire qui se passe. En effet, Revolution a su
faire partie de mes séries favorites de la saison simplement en améliorant tout et en se transformant en quelque chose de totalement différente cette année. En effet, c’est devenu un vrai western
de science-fiction, totalement différent de cette première saison décevante qui n’avait rien à raconter au travers de ses stand-alone plus mauvais les uns que les autres. La saison 2 ne fait pas
la même erreur et l’arrivée de nouveaux scénaristes dans l’équipe de la série se ressent très rapidement. Dès le début la saison nous introduit les Patriots, ceux qui étaient à Cuba pendant que
le courant était revenu. Enfin, le courant n’est pas revenu bien longtemps puisque l’on ne va pas vraiment avoir l’occasion de vivre à nouveau au rythme de l’électricité. Mais peu importe, on est
au Texas et Ben Edlund et Rockne O’Bannon nous envoient ici faire de nouvelles choses curieuses qui nous laissent avec l’envie d’en savoir un peu plus sur
l’univers de cette série. Un univers terriblement riche que la première saison n’avait pas su exploiter et que la seconde exploite à merveille. On oublie donc les intrigues un peu nunuches et les
relations ennuyeuses, la série se concentre alors sur les émotions (notamment avec une très bonne Elisabeth Mitchell) et sur l’action (grâce à un Miles étonnant).
Les personnages qui étaient détestables lors de la première saison de Revolution font finir par devenir plutôt sympathiques au fil des épisodes. Je pense notamment à Monroe, l’un
des personnages les plus ennuyeux de la première saison qui va petit à petit nous prouver qu’il mérite amplement sa place. Notamment quand il va retrouver son fils par exemple. C’était d’ailleurs
une très belle histoire qui aura mis un peu de temps à accoucher. On a Charlie aussi qui a su devenir plus mature dans cette seconde saison, bien loin de toutes les mauvaises intrigues que la
première saison avait pu lui donner. On la découvre sous un jour nouveau et l’actrice se permet alors d’être un peu plus folle, plus bad-ass. La série n’oublie pas non plus le fait que ses
téléspectateurs ont besoin de références pop-culturesques entre Walker Texas Ranger et S.O.S. Fantôme, tout est permis dans cette série. C’est là que rapidement
le jeu des Patriots va être montré. Au début ce sont les sauveurs des Etats-Unis et de la guérilla dans laquelle le pays était plongé. Puis rapidement Monroe, Miles, et cie vont découvrir que
finalement ce ne sont pas les gentils de l’histoire mais qu’ils sont encore pire que tout ce que l’on avait pu voir auparavant. Les vrais méchants ce sont eux et la série saura leur en donner
l’aura.
Meilleur épisode : 2.15 « Dreamcatcher »
Pire épisode : 2.07 « The Patriot Act »
Place dans le classement de l’an dernier : Nouvelle entrée