UNE ÉTENDUE DE SABLE FIN
...
dos d'ânes redondants
des vagues,à croire l'océan
nuages de juillet:le soleil enfin
et cette musique lancinante
qui émeut, fait pleurer
un amour brisé,haletante;
qui brûle:le bonheur!
les yeux mouillés,mélancoliques
saccadés,proche de se noyer:
une humeur dans l'épaisse fumée
enivrante de petites bouffées!
silences! avant que d'autres rêves
éblouissent mon coeur:voix rauque!
sur un air connu, qui choque...
les minutes sont courtes
et les secondes brèves:
le marché aux légumes
à prendre à revers
sent le safran les légumes la mâche.
des pyramides courbent hachent
le paysage, air de piano, une envie
un désir de vivre, sans paroles...