Toujours sur False Idols donc, il s’intitulera Adrian Thaws, c’est-à-dire son nom véritable, ce qui est absolument tout sauf surprenant (le tout premier, Maxinquaye, était déjà un patronyme, en l’occurrence celui de sa mère qu’il connut à peine).
« Nicotine love », tout comme son visuel, également très proche de celui de l’album d’ailleurs, continue dans la plus pure tradition trickyienne. En effet, la « fumée » reste toujours aussi présente chez l’Anglais.
Comme pour le précédent album, on devine l’envie chez l’artiste de retrouver les fondements de ses débuts, mais les sonorités continuent pourtant d’être résolument celles du nouveau siècle, et la noirceur première ne reviendra (tant mieux pour lui, tant pis pour nous) probablement jamais.
Malgré tout, ce titre chantée par Francesca Belmonte est superbe : le rythme est bancal comme rarement, enfin, sauf chez Tricky qui en fait une force et une signature. Les incrustations d’éléments sonores sont ultra judicieuses, et en trois minutes force est de constater que je suis comblé.
La seule fausse note est que, seul, ce titre tournera vite en rond. Je vais l’oublier, pour mieux le retrouver après les vacances.
(in heepro.wordpress.com, le 04/07/2014)
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