Il paraîtrait...

vendredi 4 juillet 2014

- qu’à partir de désormais, dans les entreprises, on fêtera les pots de départ sans alcool. On arrosera au soft, eau ou soda ! Ça va moins rigoler, les blagues seront moins légion, l’ambiance sera plus terne, on se tapera moins fort dans le dos, les néo-retraités seront moins l’objet des regrets de collègues hoquetant, devenus amis en ce dernier jour, les sociétés devront désormais interdire la consommation de toute boisson alcoolisée en leur sein par le biais de leur règlement intérieur, mais, mais, mais, il y aura moins d’accidents sur les routes. Ou, ou, ou alors, il y aura plus d’after-pots sur tabourets dans les bars entourant le siège. Moi, je le sens ainsi. Pas vous ? Ce n’est pas parce qu’on n’est pas d’accord qu’on est forcément en désaccord, ok ou pas ?

- que lors de l’interview accordée par Nicolas Sarkozy à TF1 mercredi soir à la suite de sa mise en examen, entretien sur lequel on pourrait ne pas revenir, donc sur lequel on ne revient pas, certains yeux scrutateurs ont repéré une photo sur un mur, une photo de Fidel Castro. Une photo du dirigeant cubain qui se prend la tête entre les mains et laisse apparaître deux montres à son poignet, deux…Rolex. Nicolas Sarkozy a tellement d’humour qu’il a intentionnellement choisi sa place pour que le cadre apparaisse dans le cadre, forme de clin d’œil à la sortie de Séguéla sur une vie réussie à 50 ans, et à sa période dite bling-bling. Ses conseillers en communication ont fait une petite boulette. Troisième explication, c’est Jean-Pierre Elkabbach qui a accroché la photo, défi lancé par ses amis du club de pétanque. Oui, j’opte pour celle-ci. Pas vous ? Ce n’est pas parce qu’on n’est pas d’accord qu’on est forcément en désaccord, ok ou pas ?

- que durant deux mois, les journalistes d'Auto Plus, qui ont l'habitude de ce type d'enquête, ont filé les véhicules des membres du gouvernement. Et rien. Pas un excès. Pas un écart, rien. Voilà, voilà. Sauf… Avec son escorte souvent constituée de deux motards, trois monospaces et une ou deux voitures banalisées à l'arrière, le Premier ministre qui multiplie les voies prises à contresens, les dépassements de vitesse (record, 160 sous un tunnel limité à 90) et les feux rouges brûlés, et les autres qui en font de même ou pas loin. Pour plus de détails non singuliers, achetez le magazine. Et que ceux qui se disent surpris reçoivent mon étonnement le plus sincère. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas d’accord qu’on est forcément en désaccord, ok ou pas ?