Au milieu du XIXe siècle, la vogue du spectacle de cirque bat son plein. Pour accueillir ce spectacle prisé de tous, de nombreux cirques stables sont construits, à Paris, puis en province. À
Reims, le Cirque et le Manège ouvrent en 1867, conçus par l’architecte de la Ville, Narcisse Brunette, dans le jardin redessiné de la Patte d’Oie.
Le Cirque, dont l’architecture s’inspire de celle du Cirque National de Paris édifié quelques années plus tôt, s’élève sur trois étages, dans une forme polygonale à 16 côtés. Comme pour tous les
cirques de cette époque, la piste a la largeur standard de 13 mètres. Le décor d’inspiration antique détruit à la guerre 1914-1918, a été remplacé dans les années 1920 par le bleu et l’ocre que
l’on peut encore admirer aujourd’hui.
Le Manège abritait les écuries nécessaires aux spectacles équestres et la salle intérieure servait de lieu de travail pour les chevaux et leurs cavaliers.
Cinéma, musique, cirque et théâtre, mais aussi rencontres de catch, de boxe se sont succédé dans le cirque tout au long de ces siècles. Il fut donc en quelque sorte la préfiguration de la Maison de la Culture ; c’est ainsi qu’après d’importants travaux de 1987 à 1990, cet édifice retrouve sa vocation originelle et devient « Scène Nationale »...
Source : Marie-France Millerioux sur le site du CNDP
CPA et montage : Véronique Valette
Le Manège, dans les années 1960-1980 abritait l'Etrier de Champagne, le maitre du manège était monsieur Aubriot, un ancien militaire, l'Etrier a déménagé vers les années 1980 pour s'installer à Tinqueux sous le nom de Centre Equestre de Reims.
Le cirque : ci-dessous un montage de Béatrice Keller, on peut apercevoir à gauche de la photographie une petite partie du Manège.