Si vous avez déjà pénétré dans un stade lors d’une rencontre avec un tant soi peu d’enjeu alors vous êtes forcément passés par ce moment un peu gênant et quelque peu « bof » sur les bords qui consiste à se lever de son siège et à lever les bras. On veut bien sur parler de cette satanée « ola » qui pullulent dans les enceintes sportives et qui engendre une sorte de vague plus ou moins longue. Véritable tradition pour exprimer son soutien à son équipe ou son joueur préféré, cette vague démontre qu’elle a généralement besoin de douze personnes pour être lancée, qu’elle a une largeur de 15 sièges et d’une vitesse moyenne équivalente à douze mètres par secondes, soit 20 sièges ou 43 km/h. Le tout, dans le sens des aiguilles d’une montre selon une étude de trois physiciens hongrois réalisée en 2002. Mais la vraie question est de savoir d’où vient ce mouvement de foule!
Il y a un peu de confusion autour de l’origine exacte de la « ola ». Certains affirment par exemple qu’elle est originaire des Etats-Unis, plus précisément d’une rencontre de football universitaire au Michigan Stadium. Mais le plus souvent, la paternité de la « ola » est attribuée à un cheerleader américain nommé Krazy George Henderson. Il explique notamment dans le Washington Post l’avoir inventée pendant un match de baseball disputé dans la ville californienne de Oakland, en 1981.
Mais si la « ola » est aujourd’hui si populaire, c’est surtout grâce à son énorme exposition lors du Mondial 1986 au Mexique retransmis dans le monde entier. Il y a d’ailleurs eu un peu d’intox à cette occasion car une légende urbaine veut que la «Mexican wave» ait été créée cette année-là par Coca-Cola, pour que les supporters manifestent leur goût pour cette boisson omniprésente dans le pays.
Malgré une source quelque peu nébuleuse, la « ola » s’est définitivement installée dans le paysage des stades du monde entier!