:star: Les Roses Rouges du Passé de Julie Garwood
Broché : 381 pages
Editeur : J’ai lu
Date de sortie : 2 juillet 2014
Collection : J’ai lu Aventures & Passions
Langue : Français
ISBN-10: 2290079545
ISBN-13: 978-2290079546
Prix Éditeur : 6,95€
Disponible sur Liseuse : NONSon résumé :
Le marquis de Lyonwood s’est amouraché de Christina Bennett. Celle-ci ne peut succomber à son amour, au risque de devoir lui révéler son secret…
Mon Avis :
Il y a plus de vingt ans, je lisais le second tome de la série Lucifer, "Un Ange Diabolique" de Julie Garwood, j’étais encore ado à l’époque et j’avais adoré ! Le second tome aussi et le troisième un peu moins mais ça restait dans la lignée des précédents… Ne voila-t-il pas que près de 21 ans plus tard, les éditions J’ai Lu, publient enfin le premier tome de cette série qui pour moi, reste et restera mythique tant sur le plan sentimentale que des histoires et de ses personnages.
The Lyon’s Lady, ou les Roses Rouges du Passé est donc le premier tome de cette fabuleuse série qui aura marqué mon adolescence. J’avais hâte de le lire, et de connaitre enfin l’histoire de Lyon et de Christina que j’avais découvert dans le second tome.
Christina n’est pas une jeune lady comme les autres. Effectivement, elle a passé son enfance et son adolescence dans une tribu Indienne, les Dakota, qui l’avaient adoptée après la mort de sa mère biologique. On chuchote que Christina serait une princesse d’un petit royaume. Des rumeurs prétendent aussi que sa défunte mère aurait été folle. Christina aurait très bien pu ne jamais revenir en Angleterre mais elle a une vengeance à faire. Vengeance contre un père qu’elle ne connait pas mais qui aurait voulu la mort de sa mère et d’elle même. Et puis, il y a l’héritage de son grand-père maternel…
De l’autre côté, nous avons le marquis de Lyon, un être cynique qui a subit une grande désillusion, quelques années plus tôt. Sa défunte épouse et son bébé à naître, sont morts tous les deux. Avant de rendre l’âme, cette dernière a avoué que l’enfant n’était pas de lui mais de son propre frère.
Ces deux êtres que tout sépare, finiront cependant par faire connaissance lors d’un bal et c’est quasiment le coup de foudre entre eux. Lyon, redevient celui qu’il a toujours été avant la mort de sa femme et Christina se sent perdre pieds en sa compagnie. Malgré tout, elle doit accomplir ce pourquoi elle est venue ici et ensuite, elle est bien décidé à retrouver sa famille d’adoption aux Etats-Unis.
Bon, je ne vous le cache pas, c’est très tiré par les cheveux et assez invraisemblable. Christina a un caractère qui ne colle pas des masses avec la jeune indienne d’adoption qu’elle devrait être. Bien sûr, elle parait bizarre aux yeux des autres et de Lyon qui ne la comprennent pas toujours mais… Alors qu’elle est censé être forte et savoir se battre, elle se retrouve toujours à devoir compter sur le grand et beau et fort Lyon pour la tirer d’affaire. En fait, Christina est déconcertante de par sa très grande naïveté.
C’est un peu la marque de fabrique de Julie Garwood : dépeindre des femme-enfants qui ont besoin d’un homme fort, valeureux et bourru pour leur venir en aide. Lyon n’échappe pas au canon Garwoodien. De prime abord, il apparaît froid et distant pour finir, ensuite, par se révéler être juste un homme bourru et… en général attiré, amoureux, exaspéré mais amoureux, par la belle héroïne qu’il se doit de protéger.
Vous l’aurez compris, nous sommes loin des femmes fortes et indépendantes que nous avons l’habitude de côtoyer dans les romances du 21eme siècles. Cela dit, personnellement, j’ai adoré l’histoire et la relation toute gentillette qui se tisse entre Lyon et Christina.
De plus, les situations humoristiques ne manquent pas et j’ai failli étouffer de rire plusieurs fois au cours de ma lecture. Les Roses Rouge du Passé est une excellente petite romance nostalgique que j’ai dégusté avec beaucoup de plaisir. C’est doux, sucré et rafraîchissant dans le sens ou cela change de ce que l’on trouve actuellement.
Oui, les lectrices qui connaissent depuis peu ce genre ou qui lisent de la romance depuis moins de dix ans, pourront être choquées devant le style et le caractère des héros mais franchement, ça ne m’a presque pas dérangé. Après, il est vrai que ça manque de détail et que la trame de fond est bien souvent reléguée aux oubliettes et sert juste l’intérêt des deux personnages principaux. J’ai pour ma part, regretté que Christina ne soit pas plus "indienne "que cela et une fin dans laquelle on ne sait pas si elle reverra un jour son peuple d’adoption.
Hormis cela, je remercie du fond du cœur, les éditions J’ai Lu d’avoir enfin publié ce premier tome que je n’attendais plus ! Vous êtes les meilleurs <3"><3"><3"><3 ! Ca vaudrait presque le coup de voir les tomes suivants republiés (je dis ça, je ne dis rien :p ).
En conclusion, j’ai pris bien du plaisir à découvrir cette histoire et je ne compte plus mes éclats de rire ! <3"><3"><3"><3