Comme le rappelle l’article du Figaro à propos du mouvement des intermittents, ces derniers ont décidé, à une large majorité, de maintenir les spectacles. « À 80% ils ont voté pour cette solution équilibrée et responsable, se réservant le droit d'intervenir sous forme de prises de paroles, débrayages, voire grève ». Solution équilibrée et « responsable »… Responsable… Ces syndicats extrémistes qui font énormément de mal à l’emploi, à l’économie et à la société ne le connaissent pas, ce mot. Et ils se sont comportés en quasi-délinquant hier soir, empêchant des gens de travailler.
L’article est éloquent et montre vraiment la personnalité de ces dangereux. « Quelques éléments radicaux, se disant représentants de la coordination nationale, se sont présentés hier soir au palais des Papes alors qu'avait lieu l'avant-dernière répétition du Prince de Hombourg de Kleist. Énervés, et fous furieux de voir les camions-régie de France Télévision stationnés en contrebas du palais pour assurer la retransmission en direct du spectacle, ils pénètrent par la porte d'en bas et tentent d'arriver dans la cour. Bientôt repoussés, ils ont affronté les intermittents du festival à la sortie. Le ton est monté très vite. Les AG des salariés du festival sont fermées. Les journalistes respectent cette décision. Pas les «nationaux» et autres irresponsables, disons le mot, ils sont irresponsables. »
Des intermittents extrémistes et radicaux affrontent d’autres intermittents, des qui veulent travailler et ont visiblement compris que ce n’est pas en sciant la branche sur laquelle ils vivent qu’ils feront avancer le schmilblick. Mais comme à la SNCF, comme dans toutes ces sociétés qui ont coulé et continuent à couler, des syndicats extrémistes continuent à jouer la terreur. Terrorisant ceux qui travaillent. Terrorisant ceux qui veulent construire et créer.
Comme le conclue l’article : « Mesurent-ils qu'ils mettent en danger leur instrument de travail? Certains s'en moquent complètement. L'ivresse du grand soir les a saisis depuis le début de mois de juin. On ne les calmera pas et on peut prévoir des affrontements verbaux violents entre ceux qui veulent travailler et ceux qui veulent détruire. »
Ils s’en moquent de l’intérêt général. Les pouvoirs publics devraient agir contre des syndicalistes extrémistes et radicaux, qui n’ont plus rien à voir avec le combat syndical. Ils veulent détruire : il faudrait les mettre hors d’état de nuire.
Il parait urgent d’agir… En attendant, je souhaite que le Festival se passe bien quand même. Et que ça ne soit pas une poignée de fous qui ne représentent rien qui gagnent.