Nous vous donnerons dans notre prochain feuilleton des tuyaux plus précis et plus sérieux. Il n'y a pas eu de prochain feuilleton, pour raison de guerre. L'Aurore pressentait, le 1er août, les difficultés à venir pour la presse...
Si la guerre éclatait, les journaux et les revues seraient largement dépourvus de rédacteurs et même de directeurs. Bon nombre d’écrivains, qui publient toutes les semaines des contes dans les quotidiens, devraient aller endosser dans le plus bref délai la tunique ou la capote. Grands dieux, que deviendrait la littérature, si ce cataclysme éclatait ? Il nous resterait, il est vrai, les pontifes de dix-huit ans, qui fondent des revues à la douzaine et qui président des académies littéraires. Ce serait toujours une consolation.P.-S. La présentation de cette série d'articles publiés dans L'Aurore en 1914 se trouve ici. Ils ont été retrouvés grâce à Gallica