3 juillet Les sanglots longs des violons... Voilà... Ils sont partis. Peu importe qui ils étaient la maison bruissait de bruits de vaisselle et de paroles futiles, utiles, ou blessantes selon l'angle d'attaque et le degré d'alcoolisation des convives. Je pensais qu'on allait bien rire. En fait, tous se remplissant sa panse, chacun a vidé son sac sans aller jusqu'aux tréfonds mais pas loin, ses joies ses souvenirs - on attrape l'âge où il y a plus de chemin parcouru... qu'à parcourir - chacun a craché du venin contre la société contre les absents puis les tirs croisés se sont rapprochés... Danger. Voilà. Des plaies se sont ouvertes, peu se sont refermées, se refermeront-elles un jour ? On a parlé zen mais c'était tout le contraire un vomissement compulsif de souvenirs tumultueux. Thérapie de groupe. Ce matin, à part quelques reliefs de petits déjeuners de départ, tout est redevenu comme avant, la tour d'ordinateur et le congélo vrombissent à l'unisson, brisant un silence, en même temps apaisant et coupant comme des éclats de verre. Thérapie mon cul ! Mon Nombril (qu'est-ce qu'il a pris mon égoïsme) et moi sommes encore plus mal qu'avant. But the show must go on.
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