Espadrilles Zabattigli di Capri : une philosophie, trois collections
Si j’apprécie tant Zabattigli di Capri, ce n’est pas seulement parce que ses dirigeants sont charmants (ils le sont), pas seulement parce qu’ils ont à cœur de préserver la qualité de leurs produits en même temps qu’un procédé de fabrication traditionnel, mais aussi parce que la marque conjugue deux aspects complémentaires : la tradition d’un côté (contrairement aux espadrilles industrielles, celles-ci présentent une couture transversale qui prend ensemble la semelle et la toile), de l’autre des tissus originaux, du plus discret au plus original. Trois collections composent la gamme : en premier lieu les modèles dits « classiques » (en toile de coton traditionnelle, toile de Jouy ou toile de jute), puis les modèles City (munis d’une sur-semelle en caoutchouc pour les trottoirs bitumés de nos villes), et enfin la collection Indigo lancée à l’occasion du salon Pitti Uomo 86. À côté des espadrilles unies, dont les tons neutres s’accordent à merveille avec un pantalon d’été, les modèles vintage ou imitation vintage ont bien évidemment notre préférence. Question : à quand des accessoires Zabattigli ? Il semblerait que Patrick Dor y réfléchisse, puisqu’on pouvait voir sur le stand un très joli sac besace coordonné au modèle Optik.
Les espadrilles Zabattigli di Capri en cinq points :
1/ La toile et l’intérieur de la semelle des espadrilles Zabattigli comportent une doublure en coton biologique.
2/ On les trouve à Londres chez le tailleur Anderson & Sheppard. So chic!
3/ Elles étaient portées par Brigitte Bardot, John Fitzgerald Kennedy, Greta Garbo, entre autres !
4/ Elles ne sont nullement réservées aux touristes.
5/ Très originaux, les modèles réalisés en collaboration avec Chiso, le créateur historique de kimonos japonais, sont vendus exclusivement dans les magasins Takashimaya.