Ces champagnes ont été dégustés, et bus avec beaucoup de plaisir, deux à trois fois, pendant ce mois d’avril, seuls ou en face à face, il faudra attendre un peu Bollinger « Grande année » 1999, en cave pour qu’il atteigne sa plénitude, Jacquesson est actuellement exquis, d’une grande finesse, avec une signature minérale très pure.
Jacquesson : Avize Grand Cru 1997
La robe est jaune légèrement dorée, la mousse est assez généreuse, la bulle est fine, le nez est intense et élégant, avec des arômes de viennoiseries, de tilleul de pommes et d’agrumes, l’attaque est nerveuse, avec une très légère sensation d’oxydation, une matière délicate et serrée occupe parfaitement le palais, du peps dans une longue finale longiligne, parfumée, avec une belle minéralité crayeuse. Noté 17,5
Bollinger Grande Année 1999
Goûté deux fois en 10 jours, et d’un excellent niveau la première fois. C’est cette bouteille qui est commentée
La robe est de teinte or claire, les bulles sont très fines, le nez est assez puissant, et fin à la fois, dans sa définition aromatique : pain grillé, floral ( verveine), pêche jaunes et blanches, et une touche de poire, dès l’attaque le vin montre sa présence , avec des saveurs nettes de fruits blancs, les sensation sont ascendantes, avec un milieu de bouche , vineux, puissant et volumineux, la finale est longue , intense, assez complexe, bien équilibrée par une acidité impeccable. Noté 17,5+, et seulement 16,5+, lors de la dernière dégustation.