Offrande d'un matin éthéré.
L'œil de la forêt
Traverse le miroir feutré des saisons.
On perçoit le chuchotis de la terre
L'heure bleue frissonne
Et la campagne étincelle de liberté.
Beauté parfumée,
D'une promesse soumise aux grains de mots du poète.
La rivière emporte
Au plus loin les rêves étoilés,
Traces perdues que l'écoulement des jours force à l'oubli
Le murmure des arbres
Offre sa solitude
À la brillance de l'invisible.
Présence furtive, le vent,
Rassemble à la fraîcheur de l'aube
Cet instant de plénitude.