La quatrième de couverture, explicite. (c) Kaléidoscope.
Qui aurait cru qu'il puisse y avoir du rififi dans une boîte de crayons de couleurs?
C'est pourtant ce qui arrive à Duncan, héros de l'album trop rigolo "Rébellion chez les crayons" de Drew Daywalt, illustré par Oliver Jeffers (traduit de l'anglais par Elisabeth Duval, Kaléidoscope, 40 pages).
Il s'agit ici en réalité de crayons de cire et non de crayons à bois.
Un jour qu'il veut prendre ses crayons, Duncan trouve sur leur boîte un paquet de lettres à lui adressées! Bigre. Qui pourrait bien lui avoir écrit? Réponse dans l'ensemble des doubles pages suivantes.
Ce sont les crayons, tout simplement, qui, chacun au nom de sa couleur, va se plaindre de son traitement par leur utilisateur commun.
Le rouge est surmené entre les camions de pompiers, les pommes, les fraises, les Père Noël et les cœurs de Saint-Valentin.
Le violet méticuleux ne supporte pas les coloriages qui dépassent les lignes.
Le beige et le blanc souffrent de méconnaissance.
Le gris se dit épuisé entre les baleines à bosse et les éléphants, tous tellement grands.
Le noir râle aussi.
Et ainsi de suite jusqu'à la fin de cet album enlevé, diantrement rigolo dans ses observations des centres d'intérêt de l'enfance.
La lettre du Crayon vert. (c) Kaléidoscope.
Tant les illustrations d'Oliver Jeffers que le texte de Drew Daywalt sont épatants tout simplement! Ils n'ont pas tort, ces crayons de cire, mais les écoute-t-on parfois?
Que va faire Duncan devant ce rififi, lui qui ne demande que le bonheur de ses crayons? Il nous dévoile son idée en finale de cet excellent album pour rire, à partager sans modération.
Et excellent anniversaire aux Editions Kaléidoscope qui fêtent leurs 25 ans cette année avec 400 albums au compteur!