Écrire, c’est une façon de parler sans être interrompu.
Voici un mot si joli qu’on le voudrait avec des joues pour l’embrasser
Je sais que la littérature ne nourrit pas son homme. Par bonheur, je n’ai pas très faim.
Je lis roman sur roman, je m’en bourre, je m’en gonfle, j’en ai jusqu’à la gorge, afin de me dégoûter de leurs banalités, de leurs redites, de leur convenu, de leurs procédés systématiques, et de pouvoir faire autre.
La critique, c’est un botaniste. Moi, je suis un jardinier.
La prose doit être un vers qui ne va pas à la ligne.
La clarté est la politesse de l’homme de lettres.
Ma littérature, c’est comme des lettres à moi-même que je vous permettrais de lire.
Si j’avais du talent, on m’imiterait. Si l’on m’imitait, je deviendrais à la mode. Si je devenais à la mode, je passerais bientôt de mode. Donc, il vaut mieux que je n’aie pas de talent.
Vous ne direz jamais autant de mal de moi que j’en penserais de vous, si je pensais à vous.
Ce qu’il faut au poète, c’est l’émotion. Quand j’éprouve, en faisant des vers, un certain battement de cœur que je connais, je suis sûr que mon vers est de la meilleure qualité. (Musset)