- que Nicolas Sarkozy a été mis en examen, une première historique pour un ex-chef de l’Etat. Certes, certains sont tout simplement morts pour clore leur mandat, et d’autres ont peut-être échappé à des interrogatoires qui eurent pu révéler des choses, mais il s’agit d’une grande première. Que donnera-ce ? On verra. Sans surprise, ses soutiens parlent d’un acharnement, ces ennemis espèrent qu’il tombera. Et relevons une étonnante particularité. L’avocat de l’ex-président, Thierry Herzog, est lui aussi mis en examen. C’est comme si le cuisinier attendait à table avec le client que les plats soient servis, que le coiffeur s’asseyait au bac tête en arrière, le chauffeur du bus au fond du train, le conducteur du train dans le cockpit dans l’avion, une bien belle affaire tentaculaire qui demande éclaircissements définitifs. Qu’on démêle le faux du vrai, le vrai du faux, l’ivraie à la faux s’il la faut au frais.
- que les policiers britanniques et portugais travaillent toujours à élucider la disparition de la petite Maddie McCan. Sept ans après les faits. Sept ans ! Sept longues années. Qu’est-elle devenue ? Cette seule pensée est une véritable horreur. Selon les médias portugais, quatre personnes devaient être mises en examen dans les prochains jours, dont un suspect d’origine russe sur lequel la police portugaise avait déjà enquêté au moment de la disparition de la fillette, en mai 2007. Il faudrait que ça avance, enfin, qu’une vérité jaillisse, enfin. Ce serait un tout petit minimum. Qu’on démêle le faux du vrai, le vrai du faux, l’ivraie à la faux s’il la faut au frais.
- que la Cour européenne des droits de l'homme, saisie par une Française de 24 ans adepte de la burqa et du niqab a indiqué que la loi de 2010 qui interdit le port du voile intégral en France est légitime. La cour a fait valoir que la préservation des conditions du vivre ensemble est un objectif légitime des autorités françaises, dans cet arrêt qui est définitif. 1900 femmes seraient concernées, selon une mission d'information de l'Assemblée nationale. Sans oublier les motards ou les skieurs, car la loi n'est pas explicitement fondée sur la connotation religieuse des vêtements mais sur le seul fait qu'ils dissimulent le visage dans l'espace public, par quelque moyen que ce soit, donc aussi à l'aide d'une cagoule ou d'un casque de moto. Que les coursiers se méfient. Et que ces femmes m’expliquent. Je n’ai toujours pas compris l'usage de la chose. Qu’on démêle le faux du vrai, le vrai du faux, l’ivraie à la faux s’il la faut au frais.
mercredi 2 juillet 2014