Etre dans l’instant présent : ici et maintenant.
Chacune de mes journées est unique, par son nombre de patients qui n’est jamais le même, par le déroulement des soins, par la possibilité ou non d’être remplacée.
Je compte mes jours de repos à l’unité, je croise les doigts contre les défections de dernière minute…
J’ai du boulot et c’est déjà une chance par les temps qui courent !
Les jours défilent, les différentes échéances des enfants se passent ou sont passées, avec et sans moi. Les enfants et Petit mari sont de véritables soutiens en essayant d’être d’humeur égale, en évitant de me faire répéter 36 fois les mêmes choses, en se mettant en colère parfois à ma place, en posant la main sur mon épaule ou en me caressant le dos.
Alors on avance, doucement mais surement. Nos soirées sont riches d’éclats de rire, de dérision, de petites piques, de discussions à propos des envies de chacun, de leurs rêves d’ados. Je crois que çà faisait très longtemps que nous ne nous étions pas sentis aussi bien en famille. Nous profitons à fond des soirées car je mets un point d’honneur maintenant à être rentrée pour 20h au plus tard. Je deviens réellement psycho rigide sur ma qualité de vie.
J’ai du me passer de yoga pendant 4 semaines et j’ai ressenti le manque physiquement. La conclusion est simple : mon corps et mon esprit en ont besoin ! Alors j’écoute, je m’écoute, je m’entends. Je mets des mots sur mes vieilles douleurs, sur des tensions nouvelles, sur la fatigue mais je repère aussi mieux ce qui me réussit : une minute de respiration profonde, une sieste, m’étirer, bailler, faire une pause petit déjeuner quand j’ai 20mn devant moi.
Pour l’instant, je bricole mon organisation estivale et je sais à peu près où je vais jusqu’au 4 août. Au-delà, c’est le flou : j’aviserai en rentrant de mes 14 jours de vacances.
Une sombre histoire de dossiers perdus a failli coûter à Boy et ses 2 petites soeurs leurs colos d’août. Notre fils qui avait droit à un « grand voyage » pour sa dernière colo pensait partir aux USA ou en Thaïlande (comme sa soeur qui était partie 3 semaines dans l’Ouest américain) ; ce sera les Açores (il restait de la place). Minette qui rêvait d’Italie ou de Grèce ne partira pas. Seule Miss A eu de la chance : la colo qu’elle visait n’était pas complète ! Heureusement que nous avions envoyé les dossiers le 10 février mais avec les réorganisations de comité d’entreprise, ils ont atterri dans la poubelle d’une personne bien intentionnée, à qui cela coûtait beaucoup visiblement de les mettre en courrier interne à destination du nouveau bon service…
Grande fille redouble sa Paces (1ère année de médecine), Boy attend avec impatience les résultats du bac, Minette les résultats du brevet et Miss A attend juste la fin de l’école puisque c’est la seule à devoir encore y aller pour quelques jours.
Le 4 juillet, nous fêterons la fin d’une époque : nous n’aurons plus d’enfant à l’école primaire !!! A la rentrée, nous aurons une collégienne, une lycéenne et 2 étudiants. Cela fait quand même tout drôle quand j’y pense !
Cet article Ici et maintenant… a ete ecrit sur Le journal d'une mère... débordée !.