L'île de Kos (Cos en français, se prononce Coss) est une jolie affaire achalandée mais baignant dans un calme relatif bercé par la mer.
Le centre-ville est charmant, avec ses églises à toits bleus et ses rues piétonnes.
Beaucoup de ruines à Kos, puisque l'endroit a été habité depuis des millénaires. On retrouve donc un château en ruine, une affaire assez vaste et relativement peu entretenue où poussent les herbes hautes à travers les murs et tourelles éparses en bord de mer. Étrange construction (qui aurait été érigée à la hâte avant un conflit), des pierres de temples antiques ont été utilisées et on peut voir ici et là des bas-reliefs ou des anciens blasons qui n'ont rien à voir avec le château lui-même.
Les autres ruines de Kos sont vraiment difficiles à visiter, puisqu'elles sont très anciennes et dans un état de délabrement assez triste. L'accès y est gratuit, mais les hautes herbes rendent difficile la visite ou l'interprétation; les panneaux sont déglingues, absents ou couverts de graffitis.
On découvre parfois des planchers de mosaïque à peine protégés (celui-là l'était, par un petit toit de tôle, heureusement).
De l'agora de Kos aux autres temples de l'époque de la Grèce antique, les ruines dans les champs d'herbes côtoient les édifices modernes de la ville.
Exemple de vestige non protégé. Notez que je ne blâme pas les autorités locales, on voit qu'il y a eu effort dans le passé pour développer les sites (et les exploiter, il y a des cabanes qui sont maintenant fermées). On voit surtout aujourd'hui ce qui est probablement le résultat des coupes dans les budgets gouvernementaux qui n'ont plus les moyens de s'occuper des sites historiques.
Théâtre restauré.
Une des rues piétonnes.
Charmante rue de Kos.
Scène de carte postale typiquement grecque, non?
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