La faiseuse d’anges – Camilla Lackberg

Par Vudemeslunettes @Vudemeslunettes

L’histoire
Lorsqu’Ebba revient sur l’île de Valö, au large de Fjällbacka, elle ne se doute pas du passé qu’elle va remuer. En effet, en 1974, alors âgée de 1 an et demi, elle est retrouvée seule dans la maison. Toute la famille a disparu. Pendant des années la police ne saura si cette disparition est volontaire ou si c’est un crime. Mais très vite les conséquences du retour d’Ebba se font sentir. Alors que Patrick est sur l’enquête, il va pouvoir, bien malgré lui, compter sur l’aide précieuse d’Erica pour découvrir la vérité. Mais cette aide pourrait se révéler très couteuse pour Erica.

Mon avis
Si vous avez aimé les tomes précédent … vous adorerez celui là !!

Camilla Lackberg nous plonge à nouveau dans une histoire à rebondissement, à suspense, à frayeur, à questions, à doutes, à angoisses … Je ne lis pas énormément de polar mais il est clair que je ne peux passer à côté de ses romans !

Dans ce nouveau tome, on retrouve Erica, un peu coincée avec sa vie de famille et son métier qu’elle doit parfois mettre de côté pour « que Patrick puisse travailler ». J’aime son côté espiègle, son côté « je me mêle de l’enquête alors que je sais que je ne devrais pas mais après tout c’est plus fort que moi ».

Si l’histoire d’Anna et Dan est moins présente que dans le dernier tome, on a plaisir à voir Anna reprendre un peu goût à la vie, même si les choses ne vont pas spécialement dans le bon sens.

J’ai aussi eu plaisir à retrouver les « collègues » du commissariat (ouais, quand je lis la série Erica Falck, j’ai toujours tendance à considérer Annika, Martin & Co comme mes collègues :D). Si le personnage de Martin est assez effacé dans ce tome, c’est au profit d’un autre personnage : Gosta. Gosta, pour moi, c’était un peu le relou de service (mais moins que Mellberg), celui qui préfère la sieste au travail, celui qui veut en faire le moins possible, bref, celui dont on se demande ce qu’il fait là ! Et pourtant, avec « La Faiseuse d’anges » on découvre un peu plus ce Gosta. Son histoire, son passé, ses envies, ses sentiments. Camilla Lackberg nous le dévoile, nous dévoile sa personnalité, ses vraies souffrances et ses faiblesses, donnant à Gosta ce côté attachant qu’elle a su nous transmettre avec le reste des personnages.

Et puis il y a l’intrigue en elle-même. Comme souvent, les 100 premières pages (à peu près) je suis perdue. Car Camilla Lackberg introduit tous les personnages d’un coup et entremêle les histoires, résultat moi j’oublie qui est qui, qui est la femme de qui, qui est l’homme politique … jusqu’à ce qu’elle commence à révéler les liens qui unissent ces personnages. Bien entendu très rapidement le schéma se met en place et je suis parfaitement capable de me souvenir de qui est qui (et d’imaginer quel rapport les personnages ont avec l’intrigue).

Je me suis laissée emporter par le livre et par l’histoire. J’ai lu « tranquillement » les 2 premiers tiers du bouquin. Arrivée au dernier tiers, j’avais plein d’idées en tête, de possibilités, de visions, de doutes … et j’ai lu le dernier tiers en moins d’une matinée. Je n’en pouvais plus. Il fallait que je sache. Si mes doutes étaient fondés, si mes idées étaient bonnes, si mes intuitions menaient à la vérité …

Encore une fois Camilla Lackberg nous emporte dans une histoire originale, bien ficelée avec ses rebondissements et son écriture légère et dynamique. Quand arrive la fin, on a qu’une envie : se jeter sur le prochain livre dès qu’il sortira !

Ma note :