En raison de conditions climatiques dures comme les plans de rigueur qui se sont succédé dans le pays, la production d’olives s’effondre littéralement, or la Grèce en est le 3e producteur au monde, derrière l’Espagne et l’Italie. Des vents chauds venus d’Afrique du Nord ont provoqué une sécheresse d’une gravité exceptionnelle, responsable de cette baisse de la production.
Cette baisse de la production touche, pour les mêmes raisons climatiques, l’ensemble du bassin méditerranéen, mais seule la Grèce risque de voir sa production baisser de plus de 50%.
Suivant le vieil adage "ce qui est rare est cher", on doit s’attendre à une hausse du prix de l’huile d’olive, quelle que soit sa provenance. Cette hausse de prix va bien sûr toucher aussi de plein fouet la population grecque, qui n’a vraiment pas besoin de voir les prix alimentaires augmenter.
source :
- un article de Courrier International daté du 26 juin 2014 et traduit du Wall Street Journal (accès réservé aux abonnés)
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