La langue japonaise est souvent à double sens. Dans un pays ou vert peut signifier bleu, même si ces deux termes que nous vous présentons ici décrivent la plupart du temps littéralement le devant et le derrière d'un objet, leur signification réside dans une métaphore. Omote peut signifier ce qui est visible, ura ce qui est sous la surface, caché. Et cela s'applique bien évidemment aux couteaux japonais. Dans l'esprit de nos fournisseurs de couteaux le perfectionnisme est constant mais ne se dit pas, il transpire, à la vue et à l'usage du bel objet. Il est intérieur. Il est frappant de constater dans leurs propos que les avantages des produits sont tus car c'est à l'opposé de leur mode de pensée, le produit doit s'exprimer de lui-même. Transformons ce langage intérieur en éléments compréhensibles dans une chaîne de valeur. Plusieurs exemples nous viennent alors à l'esprit : c'est Kasumi Masterpiece aiguisé avec une pierre fine de #3000 au lieu d'une pierre de #1000 donnant ainsi un tranchant usine unique au monde dans les damas semi-artisanaux, c'est la qualité unanimement reconnue de ses pierres à affûter qui sous la surface regorgent d'additifs nobles qu'on ne devine pas (lire l' article toutes les pierres ne se valent pas), c'est encore Masahiro qui met tellement de technique dans le façonnage de ses couteaux que c'en est sacrilège de ne pas évoquer la rapport qualité/prix lors de l'achat d'un couteau d'une autre marque. La société Chroma a fait sienne cette façon de penser en élevant constamment le niveau de finition de ses produits, étant passé par exemple d'un aiguisage-usine sur grain de #800 à une granulométrie #1000. En Occident on pense que la perfection n'est pas de ce monde, au pays du bout du monde nous sommes dans un cadre beaucoup plus mystique, la perfection d'un produit relevant autant de la qualité de l'objet que du parcours ayant mené à sa réalisation (les Japonais affirment que les matériaux s'imprègnent de la nature humaine de celui qui les fabrique comme les samouraïs faisaient corps avec leurs sabres). La perfection est celle de l'instant "T". Il nous est permis d'affirmer que le même produit Chroma est meilleur en 2014 qu'il y a dix ans, les gammes n'étant pas restées figées. Cela demande à être pesé lors de l'achat car sous l'apparence d'un prix se cache un rapport qualité/prix. Attention à la rhétorique de nouvelles marques qui se définissent par rapport à d'autres uniquement sur un critère. Un exemple qui permettra de comprendre : un même couteau peut être aiguisé verticalement de haut en bas, ou horizontalement. Ce n'est pas le même travail et en final, coût. Un écart qui se traduit en 30 % de surcoût dans la chaîne de valeur mais c'est plus efficace et plus joli (imaginons le couteau type 301 de Chroma aiguisé verticalement, ce serait atroce).
Sous-titre : le rapport qualité / prix, seul critère objectif !
La langue japonaise est souvent à double sens. Dans un pays ou vert peut signifier bleu, même si ces deux termes que nous vous présentons ici décrivent la plupart du temps littéralement le devant et le derrière d'un objet, leur signification réside dans une métaphore. Omote peut signifier ce qui est visible, ura ce qui est sous la surface, caché. Et cela s'applique bien évidemment aux couteaux japonais. Dans l'esprit de nos fournisseurs de couteaux le perfectionnisme est constant mais ne se dit pas, il transpire, à la vue et à l'usage du bel objet. Il est intérieur. Il est frappant de constater dans leurs propos que les avantages des produits sont tus car c'est à l'opposé de leur mode de pensée, le produit doit s'exprimer de lui-même. Transformons ce langage intérieur en éléments compréhensibles dans une chaîne de valeur. Plusieurs exemples nous viennent alors à l'esprit : c'est Kasumi Masterpiece aiguisé avec une pierre fine de #3000 au lieu d'une pierre de #1000 donnant ainsi un tranchant usine unique au monde dans les damas semi-artisanaux, c'est la qualité unanimement reconnue de ses pierres à affûter qui sous la surface regorgent d'additifs nobles qu'on ne devine pas (lire l' article toutes les pierres ne se valent pas), c'est encore Masahiro qui met tellement de technique dans le façonnage de ses couteaux que c'en est sacrilège de ne pas évoquer la rapport qualité/prix lors de l'achat d'un couteau d'une autre marque. La société Chroma a fait sienne cette façon de penser en élevant constamment le niveau de finition de ses produits, étant passé par exemple d'un aiguisage-usine sur grain de #800 à une granulométrie #1000. En Occident on pense que la perfection n'est pas de ce monde, au pays du bout du monde nous sommes dans un cadre beaucoup plus mystique, la perfection d'un produit relevant autant de la qualité de l'objet que du parcours ayant mené à sa réalisation (les Japonais affirment que les matériaux s'imprègnent de la nature humaine de celui qui les fabrique comme les samouraïs faisaient corps avec leurs sabres). La perfection est celle de l'instant "T". Il nous est permis d'affirmer que le même produit Chroma est meilleur en 2014 qu'il y a dix ans, les gammes n'étant pas restées figées. Cela demande à être pesé lors de l'achat car sous l'apparence d'un prix se cache un rapport qualité/prix. Attention à la rhétorique de nouvelles marques qui se définissent par rapport à d'autres uniquement sur un critère. Un exemple qui permettra de comprendre : un même couteau peut être aiguisé verticalement de haut en bas, ou horizontalement. Ce n'est pas le même travail et en final, coût. Un écart qui se traduit en 30 % de surcoût dans la chaîne de valeur mais c'est plus efficace et plus joli (imaginons le couteau type 301 de Chroma aiguisé verticalement, ce serait atroce).
La langue japonaise est souvent à double sens. Dans un pays ou vert peut signifier bleu, même si ces deux termes que nous vous présentons ici décrivent la plupart du temps littéralement le devant et le derrière d'un objet, leur signification réside dans une métaphore. Omote peut signifier ce qui est visible, ura ce qui est sous la surface, caché. Et cela s'applique bien évidemment aux couteaux japonais. Dans l'esprit de nos fournisseurs de couteaux le perfectionnisme est constant mais ne se dit pas, il transpire, à la vue et à l'usage du bel objet. Il est intérieur. Il est frappant de constater dans leurs propos que les avantages des produits sont tus car c'est à l'opposé de leur mode de pensée, le produit doit s'exprimer de lui-même. Transformons ce langage intérieur en éléments compréhensibles dans une chaîne de valeur. Plusieurs exemples nous viennent alors à l'esprit : c'est Kasumi Masterpiece aiguisé avec une pierre fine de #3000 au lieu d'une pierre de #1000 donnant ainsi un tranchant usine unique au monde dans les damas semi-artisanaux, c'est la qualité unanimement reconnue de ses pierres à affûter qui sous la surface regorgent d'additifs nobles qu'on ne devine pas (lire l' article toutes les pierres ne se valent pas), c'est encore Masahiro qui met tellement de technique dans le façonnage de ses couteaux que c'en est sacrilège de ne pas évoquer la rapport qualité/prix lors de l'achat d'un couteau d'une autre marque. La société Chroma a fait sienne cette façon de penser en élevant constamment le niveau de finition de ses produits, étant passé par exemple d'un aiguisage-usine sur grain de #800 à une granulométrie #1000. En Occident on pense que la perfection n'est pas de ce monde, au pays du bout du monde nous sommes dans un cadre beaucoup plus mystique, la perfection d'un produit relevant autant de la qualité de l'objet que du parcours ayant mené à sa réalisation (les Japonais affirment que les matériaux s'imprègnent de la nature humaine de celui qui les fabrique comme les samouraïs faisaient corps avec leurs sabres). La perfection est celle de l'instant "T". Il nous est permis d'affirmer que le même produit Chroma est meilleur en 2014 qu'il y a dix ans, les gammes n'étant pas restées figées. Cela demande à être pesé lors de l'achat car sous l'apparence d'un prix se cache un rapport qualité/prix. Attention à la rhétorique de nouvelles marques qui se définissent par rapport à d'autres uniquement sur un critère. Un exemple qui permettra de comprendre : un même couteau peut être aiguisé verticalement de haut en bas, ou horizontalement. Ce n'est pas le même travail et en final, coût. Un écart qui se traduit en 30 % de surcoût dans la chaîne de valeur mais c'est plus efficace et plus joli (imaginons le couteau type 301 de Chroma aiguisé verticalement, ce serait atroce).