Côtoyer le grand méchant loup

Voir autant les opportunités que les problèmes potentiels d’une situation, est-ce gage de sagesse?… Mais place au conte du bélier et du loup.

C’est l’histoire d’un bélier qui a de quoi se défendre, des cornes, peu utilisées parce que ce bélier sait faire sans mais elles sont présentes et le coup de tête du bélier est dans sa nature alors ce bélier ne se fait pas de souci. Mais tout de même… Il a en face de lui un loup. L’analyse est claire. Un loup qui pourrait apprendre beaucoup de choses au bélier. Ils sont si différents. Complémentaires même. C’est vrai que ce loup a de l’expérience. Mais voilà. Il est loup. C’est pas la même famille. C’est peut-être pas fait pour marcher dans la durée. Le loup finalement il attise la curiosité de par les légendes qu’il véhicule, on a même envie de s’en approcher pour ça, pour démontrer qu’on peut faire avec quand même… Mais on se sait jamais sa réaction. Le coup de crocs fait aussi mal que les cornes.

Une fois, ces deux là ont réussi à s’approcher. Le bélier a clairement dit sa nature et le loup lui a répondu qu’il n’avait pas faim. Le bélier se méfie de cette réponse: est-ce une stratégie pour mieux l’appâter? Car le loup a bien, lui aussi, confirmé sa nature. Même s’il est un peu âgé ce loup… Il en sait des choses et elles seraient bien utiles au bélier.  Tout cela parait bien compliqué. Le loup a laissé la porte de l’enclos ouverte en disant au bélier de venir s’il le souhaitait. Le bélier regarde cette herbe verbe, haute… Il y a même un peur d’ombre auprès des arbres.

Le bélier aiguise ses cornes. On sait jamais. Il va réfléchir. Encore un peu.

Je comprends mieux comment les contes ont été créé, c’est plus facile dit comme ça et la réponse semble plus facile à trouver non?