genre: épouvante, horreur, comédie horrifique (interdit aux - 12 ans)
année: 2006
durée: 1h30
l'histoire: Dans un quartier baigné par le hip hop, trois histoires horrifiques.
la critique d'Alice In Oliver:
En vérité, Hood Of Horror, réalisé par Stacy Title en 2006, fait partie de ces nombreuses comédies horrifiques qui tentent plus ou moins de se tailler une réputation auprès des fans du cinéma bis, un peu comme le génial Creepshow en son temps.
D'ailleurs, Hood Of Horror possède de solides arguments pour séduire. En effet, force est de constater que la plupart des comédies horrifiques se divisant en plusieurs histoires sont assez répétitives et/ou inégales dans l'ensemble. Ensuite, la majorité d'entre elles possèdent également un sérieux air de déjà-vu.
Au moins, Hood Of Horror a le mérite d'être original puisque les trois histoires qui nous sont racontées se déroulent dans les bas quartiers américains et plus précisément dans une ambiance black, fun et hip-hop. Seul problème et pas des moindres, Hood Of Horror est réalisé par Stacy Title, soit l'une des cinéastes les plus surestimées de ces dernières années (tout du moins dans le milieu des années 90). Pour mémoire, Stacy Title s'est fait remarquer en signant un premier court-métrage, Down on the Waterfront, sorti en 1993 et nommé à l'Oscar du meilleur court-métrage de fiction.
Par la suite, Stacy Title réalisera L'Ultime Souper, un long-métrage qui a remporté le grand prix du festival du film policier de Cognac en 1995. D'ailleurs, on se demande bien pourquoi tant cette comédie cynique se montrait répétitive et incapable de renouveler son concept.
Avec Hood of Horror, Stacy Title décide de changer de registre puisqu'il s'agit d'un film d'épouvante dans lequel on retrouve Snoop Dogg et Danny Trejo. Inutile de citer le reste du casting: ce sont tous (ou presque) de joyeux inconnus, et pourvu qu'ils le restent !
Pour le reste, le scénario est de facture simpliste. Attention, SPOILERS ! Hound of Hell, donc le gardien des enfers (Snoop Dogg) est un être surnaturel qui mène un assaut sanglant dans la cité au long d'un trio de fables de terreur. Il tourne autour des résidents des bas quartiers et détermine où ils iront après leur mort. Premier constat, Hood Of Horror est très infuencé par l'univers du comics.
L'introduction est pour le moins déroutante puisque le film comme un long-métrage animé. Certes, le film tente de se démarquer du genre. Toutefois, impossible de ne pas penser à Creepshow !
Encore une fois, le long-métrage essaie de nous accrocher via une bande originale rap et hip-hop. Visiblement, Snoop Dogg semble beaucoup s'amuser mais pas nous. Pourtant, on nous balance quelques sketches qui passent tous hélas complètement à côté de leur sujet.
Seul problème et pas des moindres, l'humour tourne essentiellement autour de la culture rap et hip hop. Probablement que les initiés prendront plaisir à regarder ce film et encore... Mais pour les autres, Hood Of Horror risque de devenir un véritable calvaire.
Comme le souligne le synopsis, le film se divise en trois sections différentes que je ne détaillerai pas dans cette chronique. Pourquoi ? Tout simplement parce que les trois histoires ne présentent aucun intérêt. Dommage car encore une fois, Hood of Horror possède un vrai potentiel et un vrai concept mais ne l'exploite jamais. Vous l'avez donc compris: Hood Of Horror est au mieux un sérieux navet. Donc inutile de s'attarder plus longtemps sur cette chiure.
note: 0/20 (en notant sympa)
note naveteuse: 17.5/20