Les rapports sexuels occasionnels ont déjà été documentés pour des effets négatifs, comme un risque accru de dépression et d’anxiété, et même un risque accru d’infarctus ! Mais ici, les chercheurs se sont intéressés au bien-être global associé au sexe occasionnel, chez des étudiants, pour lesquels la pratique est devenue une expérience normative chez les jeunes, ce qui soulève des préoccupations en matière de prévention. Ici les chercheurs examinent l’influence d’une personnalité orientée vers le sexe occasionnel sur le bien-être psychologique (estime de soi, satisfaction de la vie, dépression et anxiété). Un résulta émerge, le peu de différences dans les conclusions selon le sexe.
Les chercheurs des universités Cornell et de New York ont suivi, durant 9 mois, 371 étudiants américains célibataires, évalué leur « socio-sexualité » ou l’orientation de leur personnalité en ce qui concerne la sexualité, et son impact sur le bien-être ressenti après des rapports sexuels.
Tout est question d’orientation socio-sexuelle : Les chercheurs se sont donc intéressés à leur vie sexuelle, à leurs états émotionnels (auto-déclarés), à leur orientation socio-sexuelle dont la pratique du sexe sans sentiments. Etant entendu que les personnes ayant une orientation socio-sexuelle restreinte seront moins enclines à s’engager dans des rapports sexuels occasionnels et que celles ayant une orientation socio-sexuelle plus libre seront plus enclines à pratiquer ces rapports sexuels occasionnels et à s’engager dans une sexualité sans amour.
Enfin, les rapports sexuels occasionnels ont été définis comme toute activité sexuelle avec pénétration (vaginale, orale ou anale) en dehors de toute relation sentimentale établie.
Le bien-être psychologique des participants a été évalué au départ de l’étude puis chaque semaine, la dépression, l’anxiété, l’estime de soi et la satisfaction de vie ont été régulièrement évaluées avec des échelles établies.
L’analyse conclut que les rapports sexuels occasionnels peuvent renforcer le bien-être global mais dans certaines conditions d’orientation socio-sexuelle. Il est logique commentent les auteurs, que les effets du sexe occasionnel dépendent de la mesure dans laquelle ce comportement est en harmonie avec la personnalité et l’objectif de vie. Pour faire simple, les personnes qui apprécient ces rapports sexuels occasionnels en retirent une satisfaction et du bien-être.
Précisément,
· 8,5% des jeunes ayant terminé l’étude ont des rapports sexuels occasionnels,
· parmi ces jeunes, 35% au moins une fois par semaine,
· le type de « socio-sexualité » détermine l’effet du sexe occasionnel sur le bien-être,
· peu de différences sont constatées sur cette association, entre les hommes et les femmes.
Ce dernier résultat vient contredire l’idée générale que les femmes ont ne socio-sexualité plus restreinte que les hommes.
Source: Social Psychological and Personality Science June 6, 2014 doi: 10.1177/1948550614537308Who Benefits From Casual Sex? The Moderating Role of Sociosexuality
SEXUALITÉ: Le » sexe occasionnel » lié à la dépression et l’anxiété -
SEXUALITÉ : L’acte sexuel occasionnel, déclencheur d’infarctus ?–