Draguer en récitant des poèmes

Publié le 01 juillet 2014 par Sheumas

Dans la pièce, Max Coiffeur est un grand séducteur qui dispose de deux « bottes secrètes », l’art de faire rêver, et l’art de dire des poèmes. Il ne connaît certes pas beaucoup de vers mais les « ressert » dans toutes les circonstances. C’est Baudelaire qu’il affectionne et notamment le Baudelaire de la maîtresse « couleur café », la fameuse mulâtresse : les vers qu’il récite à la Javanaise (parce qu’il la trouve « très baudelairienne et très mulâtresse » sont extraits des « bijoux » et du « serpent qui danse ». Gainsbourg a mis en musique ce poème et le rythme samba convient tout particulièrement au caractère lascif de l’évocation.