Le beffroi de Grignan a revêtu sa plume, juillet, ses plus beaux atours. Coup d'envoi est donné, ce soir à la 19e édition du Festival, placée sous le signe de 1914, année-charnière (et carnassière) entre Belle époque et la Guerre
L'ouverture se fera, en fin d'après-midi, présidée par Bruno Durieux, maire de Grignan, Président fondateur du Festival. L'ancien ministre sera entouré de Claire Chazal et de Gabriel de Broglie, invité d'honneur de cette édition.
Placé sous la direction artistique d'Anne Rotenberg, administrative de Marie-Josèphe Baqué et épaulé du bénévolat de centaines d'habitants de la bourgade, le Festival, verra une nouvelle fois défiler une prestigieuse palette d'acteurs, comédiens, lecteurs et une série de lectures-rencontres, conférences des plus alléchantes.
Nous pointerons chaque jour, quelques rendez-vous particulièrement remarquables.
Telle, ce soir, à 22 heures, sur le parvis de la Collégiale, une plongée dans la correspondance de Claude Debussy, empêché de front pour cause de maladie. Une lecture interprétée par Samuel Labarthe, un nom, un gage de qualité,accompagné, au piano, par Jean-François Dichamp.
Extrait du programme:
" Et si les contours de la vie de ce fils de communard qu meurt en 1918, juste avant la fin de la guerre, épousent étrangement ceux de la Belle Epoque, Claude Debussy fut à la fois totalement de son temps et totalement du suivant. Totalement du nôtre"
Votre envoyée spéciale au Festival,
Apolline Elter