Photo tirée de sa page Facebook
Très construite mais sympathique !
Sa page Facebook regorge de souvenirs de voyage beaucoup plus que de photos de plats, quand on la compare à la communication des chefs français et européens en général. Là-bas, avoir été reçu dans le monde entier est un gage de réussite beaucoup plus crédible.
Le 17 mars 2014, El Observador lançait une collection de fascicule baptisée De la cuisine de Oyenard à la tienne, à grand renfort de vidéos promotionnelles.
Si cela vous dit, allez lire cette interview qui fait apparaître une faconde joviale et simple, quelqu'un qui ne veut pas qu'on l'appelle chef ("parce qu'un chef, c'est un chef et moi, j'ai étudié pour être cuisinier"), qui aime l'adrénaline du coup de feu, se voit en chef d'orchestre de sa brigade, ne peut pas travailler sans huile d'olive et sans ail, pêche lui-même le poisson qu'il sert à ses clients et porte toujours dans une poche un flacon de mercurochrome pour soigner les inévitables petites coupures du travail quotidien en cuisine. Autrement dit, un chef resté derrière les fourneaux, à l'inverse de la plupart de ses homologues étoilés en Europe. Reste à savoir si l'homme est aussi cordial et sans façon que cette interview le montre...
Pour aller plus loin : lire l'article de El País voir l'annonce en texte et en vidéo de la collection de fascicules de El Observador voir les 12 petites vidéos de El Observador, Los secretos de mi cocina, pour apprécier la tchatche du bonhomme (il passe très bien à la télévision. Appréciable pour ceux de mes lecteurs qui veulent apprivoiser le langue de l'Uruguay) visiter le site Internet de l'artiste (je vous conseille de consulter les menus des noces et banquets, les petits déjeuners et autres propositions) vous connecter à sa page Facebook.