Ne jamais dire jamais : ce serait exactement le lien très récent et inattendu personnellement entretenu avec le Football. Le ballon rond était, à mes yeux, un sport médiatique que l’on connait de mémoire et par cœur par ses scandales, ses salaires mirobolants, ses excès et déboires. En dehors de cela, à part la génération "Footix" que beaucoup d’entre nous ont connu en 1998, le ballon et les dribles : très peu pour moi. C’était avant de s’intéresser, un peu par hasard, à l’aspect interactif, technique, défensif et stratégique de l’un des sports les plus populaires qu’il soit. C’était aussi, avant de découvrir un Mondial de Football 2014 historique à de nombreux aspects, plein de rebondissements et de choses très intéressantes à voir à l’écran. Article personnel assumé, à mi-chemin entre le vidéoludique et la découverte d’une "passion" !
Peut-on se découvrir amoureux du Football ? Il faut croire que, du moins, en dehors des faits médiatiques, des clichés et de ce que l’on en sait, tous les autres aspects s’avèrent particulièrement prenants. Pur hasard des choses, suivre la Coupe du Monde 2014 aussi facilement que cette année s’est fait par une approche "éducative". Premiers pas et premières soirées sur les simulations du moment par les dernières annualités du célèbre FIFA d’EA, ce fut surtout la curiosité de "faire mieux", de "construire son jeu" comme l’on dit dans le jargon que la curiosité est née. Après des 4 – 0, des 3 – 0, petit à petit les scores entre amis et joueurs diminuaient vers des 1 – 0 des 2 – 1. Certes, il y a encore du travail mais il n’y a pas pourtant pas plus gratifiante édification que d’apprendre de ses erreurs : notamment dans des univers inconnus.
"Ceci n’est pas un ballon."
Après une désastreuse aventure en 2010, tous les ingrédients étaient réunis en 2014 pour redorer non seulement l’événement mais aussi attendre beaucoup de l’équipe Nationale Française. Non pas particulièrement hostile au Football, il était juste question d’une forme de désintérêt profond. A ce jour d’ailleurs, ce sont véritablement les affrontements d’équipes nationales et les sélections de ce type qui montrent tout le potentiel que représenterait l’appréciation Footballistique. Du coup, sans être un fervent défenseur profond passionné, la curiosité l’emporte sur le reste. Comment tel pays peut se défendre face à telle équipe que l’on annonce équilibrée et sans failles ? Les résultats parlent d’eux-mêmes, à commencer par une "miraculeuse" sélection Française envoyée en Amérique du Sud et la qualification surprise de l’Algérie en 1/8e. Peut-être moins médiatisés mais particulièrement passionnants depuis les yeux de passionnés, l’affrontement entre Uruguay et Angleterre a été un joli coup de cœur dans l’expression sportive : en dehors des histoires personnelles de joueurs, d’argent et de trucages sportifs que l’on devine et entend ici là, il existe aussi des talents qui s’expriment avec ferveur. Pour gagner, pour la fierté d’un pays ou pour justifier la position dans un mondial très contesté de par le lieu et la position malheureuse du Brésil …
En bref, même un néophyte peut se plaire dans un spectacle le plus pur du terme. Les supporteurs assidus du duel France – Equateur ne pourront pas le contester : on ne parlait plus d’équipes aux talents déséquilibrés mais de l’un des plus beaux matches qui, jusqu’aux dernières minutes de la part des deux camps la balle s’est retrouvée échangée avec de l’équilibre, beaucoup de partage et ce, à force égale. Un affrontement équilibré qui n’a pu trouver d’issues étant donné l’égalité des offensives et des défenses aiguisées. L’on pourrait probablement continuer ces élogieux termes dans toute l’histoire des affrontements du ballon et, espérons-le, nous pourrons revoir d’autres duels aussi attachants. Ce dernier point est particulièrement le plus intéressant dans une perception toute récente de l’enjeu sportif : voir de la modestie en sachant que "tout n’est pas joué" et que "tout est à faire". Bien que l’image des Bleus souffre encore d’handicaps moraux et communicatifs face à leurs fervents supporteurs, l’équipe revient de loin pour nous prouver justement que les jeux de passe-passe ont encore de beaux jours devant eux à condition de jouer énormément l’image de l’unité et de sa traduction sur le terrain. Il y aura de probables déçus, de probables retournements d’opinions en cas de défaites, et le but n’est pas ici de faire l’Odyssée des Bleus. N’empêche que l’on ne peut que souhaiter de progresser encore un peu plus; surtout dans l’attendue rencontre France – Nigéria ! ( #FRANIG)
Si FIFA n’a toujours pas – encore – sa place sur le Blog, PES est fébrilement attendu !
Lorsque deux passions se rencontrent, l’accroche est tout de suite facilitée. Ce qui a été le cas en réalisant quelques matchs sur FIFA. Cela tombe bien car 2014 est l’année de toutes les impatiences. Si, d’un regard très personnel, il n’y avait que la génération de consoles PlayStation 4 / Xbox One qui se montrait à la hauteur du réalisme attendu esthétiquement pour un jeu de Football, il faut avouer que depuis 1998 d’énormes efforts ont été réalisés. Petit moment nostalgie lorsque l’on repense tendrement aux publicités contenues sur les "Twix" tout en vantant les qualités impressionnantes de la PlayStation 1 et des premiers jeux de Foot’ … On pouvait même y gagner la dernière console de salon de Sony : quel souvenir !
La PlayStation 3 a accueilli avec beaucoup plus de réalismes des joueurs au physique correct. Quoiqu’il en soit, tous les regards et les espoirs se tournent désormais vers l’avenir pour un résultat encore plus estomaquant. Avant la fin de l’année, le retour de PES est annoncé en tant que de belles retrouvailles vers le meilleur du meilleur grâce à l’atout du Fox Engine notamment utilisé pour Metal Gear Solid 5 Ground Zeroes . (Nous l’évoquions sur le Blog La Maison Musée!)
Le Fox Engine promet énormément pour la génération PS4 / Xbox One.
Meilleure surprise de l’E3 2014 pour certains; (Avis désabusé ou enthousiasmé d’une franchise revenue de loin ?) des bases solidement réinstallées par Konami et une communication faite petit à petit pour être un entre-deux de la simulation. A la fois mieux pour marquer la différence de sa concurrence directe qu’est FIFA; et qualitatif pour les puristes et premiers amoureux de la simulation Nippone. Si objectivement le fossé entre théorie et pratique sera particulièrement scruté et observé, ce sera une seconde fois que le moteur graphique abouti de la branche de Konami nous promet énormément : stades modélisés à la perfection, visages reproduits avec une ressemblance troublante si attendue … Pour cela, PES 15 donne rendez-vous aux sceptiques et jusqu’alors déçus de la franchise sur les réseaux sociaux pour des informations régulières à mesure d’1/ semaine environ via leur compte @OfficialPES, cliquez ici
Rendez-vous, vous aussi, d’ici quelques semaines probablement, sur les réseaux en ligne pour échanger quelques ballons. Le temps est venu de s’entrainer virtuellement sur des supports désormais plus poussés. Qui a dit, en outre, que les jeux étaient particulièrement accessibles ? Du moins, du côté du dernier FIFA 14 PS4, le plus passionnant de nos essais de simulation à ce jour, 10% des chasseurs de Platine ont su jauger le ballon !