Métro, zombies, dodo
Après avoir essuyé une violente horde de zombies, les habitants se sont cloîtrés chez eux. Carl, devenu borgne en prenant une balle perdue, est la source de toutes les attentions. Du moins pour le groupe de Rick.
Effectivement, ce dernier a voulu prendre en main la communauté et s'est vu offrir la place de chef malgré la réticence de certains. L'assaut durant l'hiver n'a fait qu'amplifier ce sentiment d'insécurité et les esprits les moins éclairés mettent ça sur le dos de Rick.
Ce dernier ne fait cependant pas attention aux messes basses de ses nouveaux voisins. Beaucoup plus préoccupé par Carl, toujours dans le coma. L'hypothétique disparition de son fils après celles de sa femme et de sa fille semble le transformer.
En bon chef de groupe, Rick organise toujours les rondes et le nettoyage du lotissement.
Walking Dead confirme son schéma; chaos - repos. Après le précédent volume, il est donc normal de retrouver un calme ambiant et un volume centré sur les relations entre les protagonistes, toujours maniées d'une main de maître. Nous nous attachons toujours plus aux personnages tout en sachant que nous sombrerons avec eux.
Walking Dead #15 continue sur sa lancée. Pas besoin d'en faire deux pages, c'est simple et efficace.
Critique réalisée avec l'édition:
Walking Dead #15: Deuil et espoir,2012 chez Delcourt