L’agence d’architecte anglaise Chetwoods vient de remporter un appel d’offre pour deux tours géantes à Wuhan. La ville est la capitale de la Chine centrale, mais reste de taille modeste pour le pays, avec ses 10 petits millions d’habitants. L’idée originale est simple : il s’agit tout simplement de faire comme Eiffel en son temps, mais en multipliant tous les chiffres pour marquer les esprits et faire connaître l’endroit dans le monde entier.
Les Phoenix Towers de Wuhan, situées sur le fleuve Yangtze feront donc un kilomètre de haut et deviendront la paire de gratte-ciel la plus élevée dans le monde. Un site de 47 hectares sera construit sur une île, comme un pont au centre de la ville.
C’est évidemment un défi technologique majeur : les performances énergétiques sont essentielles pour le projet. Les tours produiront leur propre énergie grâce à une batterie de panneaux solaires, d’éoliennes, de chaudières à biomasse et de piles à combustible hydrogène.
Les Phoenix Towers de Wuhan deviendront la paire de gratte-ciel la plus élevée dans le monde.
La consommation d’énergie sera réduite au minimum grâce à une cheminée thermique : la moitié supérieure de la plus haute tour sera inhabitée et permettra de chauffer de l’air avec l’énergie du soleil et de faire circuler l’air frais dans le système de climatisation. Et le bâtiment disposera carrément d’un système de lac artificiel pour récupérer les eaux consommées et filtrées après usage !
Energie positive pour les Phoenix Towers, grâce aux renouvelables
Les promoteurs comptent sur cette réussite emblématique pour redynamiser la ville, et lui donner une image de qualité environnementale très rare dans les grandes villes chinoises. Au delà, il s’agit de promouvoir une nouvelle destination touristique, en insistant sur la beauté de cette région de lacs.
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Phoenix Towers, Wuhan, China
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