j'ai mis de la distance car je veux préserver
cette douce quiétude des matins au réveil.
j'attends impatiemment ce moment où l'aimée
se lève,et me regarde,me parle ,m'émerveille;
ces matins de juillet je les ai dégustés
comme un café noir parfumé et amer
mille fois j'ai prié, de voir l'être cher,
de m'accorder sa grâce; un sourire sincère...
mais son visage est dur,je ne reconnais pas
cette femme lasse de toute vie
sévère, délétère, amer, vivre l'enfer
je ne veux plus,je refuse et je perds!